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Faible revenu après impôt (DFR-RAI base de 1992 et MFR-RAI)

Résumé

Cette publication présente des statistiques détaillées sur les faibles revenus fondées sur le revenu après impôt des familles, des personnes seules et de l'ensemble des personnes. Les données sont tirées de l'Enquête sur les finances des consommateurs (EFC), un supplément annuel de l'Enquête mensuelle sur la population active. Ce document, qui fait partie d'une série de publications annuelles axées sur l'EFC, porte principalement sur deux mesures de rechange des faibles revenus au concept traditionnellement utilisé dans les communiqués de Statistique Canada. L'ensemble traditionnel de mesures des faibles revenus, soit les «seuils de faible revenu» (SFR), est fondé sur le concept du revenu total avant impôt. Deux documents annuels axés sur les données de l'EFC font état de statistiques sur les faibles revenus fondées sur les SFR traditionnels; il s'agit des publications intitulées Répartition du revenu au Canada selon la taille du revenu (no 13-207-XPB au catalogue) et Personnes à faible revenu (no 13-569-XPB au catalogue).

Le revenu après impôt s'entend du revenu total, déduction faite de l'impôt fédéral et provincial sur le revenu. La première mesure présentée dans ce document, soit les «seuils de faible revenu après impôt» (SFR-RAI), est définie selon la méthode utilisée pour calculer les SFR traditionnels, sauf que cette mesure est fondée sur le revenu après impôt plutôt que sur le revenu avant impôt. Les SFR et les SFR-RAI sont tirés des données de l'Enquête sur les dépenses des familles, les seuils étant fixés de telle manière que, en général, les familles en deçà des seuils consacrent aux besoins essentiels (l'alimentation, le logement et l'habillement) 20 points de plus que la moyenne canadienne. Ces seuils varient selon la taille de la famille et la taille de la région urbaine. La seconde mesure, soit la «mesure de faible revenu après impôt» (MFR-RAI) correspond à 50 % du revenu familial médian ajusté après impôt, le terme «ajusté» signifiant que les besoins de la famille varient en fonction de la taille de celle-ci. Cette mesure est calculée selon la méthode utilisée pour déterminer une autre mesure de rechange, soit la «mesure de faible revenu» (MFR) avant impôt. Les statistiques tirées de l'EFC et fondées sur les MFR sont présentées dans le document intitulé Les mesures de faible revenu (no 13-582-XPB au catalogue).

Le document comporte des tableaux de l'année en cours et des tableaux chronologiques. Les statistiques pour l'année en cours comprennent, pour les familles et les personnes seules, les taux de faible revenu et la répartition en pourcentage des familles et des personnes seules à faible revenu et bien nanties selon une large gamme de caractéristiques, notamment la province, la taille de la région de résidence, le mode d'occupation (propriétaires ou locataires), l'expérience du chômage des membres de la famille, la taille de la famille, le nombre d'enfants et diverses caractéristiques de la personne de référence comme l'âge, le sexe, l'état matrimonial, la situation d'activité, le nombre de semaines de travail au cours de l'année de référence, l'activité professionnelle, la profession, la scolarité et l'année d'immigration. D'autres tableaux visant l'année en cours présentent la répartition des familles selon le type (p. ex., couples âgés, familles biparentales, familles monoparentales), des personnes seules et de toutes les personnes, selon le ratio entre le revenu familial après impôt et les SFR-RAI ainsi que les MFR-RAI et selon l'importance (en dollars) du déficit ou de l'excédent du revenu familial après impôt des familles à faible revenu et des familles mieux nanties, respectivement. Ce dernier tableau comprend des estimations du montant moyen qui sépare le revenu des familles à faible revenu des SFR-RAI et des MFR-RAI selon le type de famille. Ces tableaux de déficit et d'excédent permettent aux analystes d'établir le profil de la population à faible revenu et d'évaluer ce qu'on appelle l'«intensité des faibles revenus» pour divers types de famille.

Les tableaux chronologiques présentés dans le document pour la période allant de 1980 à l'année de référence actuelle visent les personnes (toutes les personnes, les enfants âgés de moins de 18 ans, les personnes âgées de 65 ans et plus et les personnes âgées de 18 à 64 ans) ainsi que les familles selon le type. Les tableaux visant les personnes comprennent des estimations des taux de faible revenu, le nombre de personnes à faible revenu et la répartition en pourcentage des personnes à faible revenu; les tableaux visant les familles comprennent des estimations des taux de faible revenu.

Veuillez prendre note: Les médias ont récemment traité de façon exhaustive des seuils de faible revenu (SFR) de Statistique Canada et de leur lien avec la mesure de la pauvreté. Le débat gravite autour de l'utilisation des SFR comme seuils de pauvreté. Statistique Canada affirme clairement depuis le début de leur diffusion, il y a plus de 25 ans, qu'il y a une grande différence entre ces SFR et les mesures de pauvreté. Les seuils de faible revenu s'obtiennent à l'aide d'une méthodologie logique et bien définie qui permet de déterminer qui s'en tire beaucoup moins bien que la moyenne. En l'absence d'une définition convenue de la pauvreté, ces statistiques ont été utilisées par de nombreux analystes désireux d'étudier les caractéristiques des familles qui, toutes proportions gardées, sont les plus démunies au Canada. Ces mesures nous ont permis de signaler d'importantes tendances telles que la composition changeante de ce groupe au fil des ans.

Pour plus de renseignements, veuillez vous référer à l'article intitulé «À propos de la pauvreté et du faible revenu» qui se trouve dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca). La voie d'accès est : «Concepts, définitions et méthodes» et «Documents de discussion ou nouvelles enquêtes».

À partir de l'année 1998, l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) produira les estimations annuelles transversales du revenu, en plus des données longitudinales sur le travail et le revenu. L'intégration des programmes statistiques de revenu transversal et longitudinal favorisera l'uniformité des estimations de revenu.

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