Collection d'études. : Z1-1989/3-41F

Patricia Baird, présidente. Bébés-éprouvettes, inducteurs d'ovulation, dons d'ovules et d'embryons, location d'utérus, thérapie génique et détermination du sexe, voilà tout autant de questions riches de conséquences pour la santé et d'implications sociales, éthiques, juridiques, scientifiques et économiques. Les progrès de la science faisant sans cesse reculer les frontières des techniques de reproduction, de plus en plus de Canadiens se rendent compte que ces techniques peuvent être utilisées à mauvais escient et porter préjudice aux gens et à la société. Voilà pourquoi la Commission royale sur les nouvelles techniques de reproduction a baptisé son rapport final en deux volumes Un virage à prendre en douceur. Les travaux de la Commission se sont étendus sur quatre années de recherche exhaustive, de consultation et de discussion. Résultat : une analyse approfondie des enjeux et une série de recommandations lourdes de conséquences. Bien que la Commission ait conclu que certaines techniques de reproduction et certaines de leurs utilisations sont contraires à l'éthique et aux valeurs des Canadiens, elle a constaté que d'autres techniques pourraient être avantageuses à condition qu'on respecte les règles d'éthique et qu'on en fasse un usage responsable. D'où le besoin d'un système d'encadrement, de licenciation et de surveillance des activités dans ce domaine.

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