BP-265F
L'ENSEIGNEMENT DES SCIENCES
Rédaction : TABLE
DES MATIÈRES PÉNURIE PROCHAINE DE SCIENTIFIQUES ET DINGÉNIEURS LES FEMMES ET LENSEIGNEMENT DES SCIENCES LENSEIGNEMENT DES SCIENCES AU CANADA Les sciences et la technologie ont pris une importance telle depuis vingt ans, quil y a peu de facettes de notre vie qui nen soient pas marquées. Il reste en effet bien peu daspects de la société qui nont pas été transformés par des progrès qui ont été particulièrement rapides au cours des deux dernières décennies et qui promettent de lêtre encore plus dans les années à venir. Léconomie canadienne est fortement tributaire de ces progrès scientifiques et technologiques. La mondialisation étant devenue une réalité, le Canada doit rester à lavant-garde de linnovation technologique en milieu de travail sil veut devenir compétitif et le demeurer. Pour y parvenir, il doit disposer dune main-doeuvre rompue aux secrets des sciences et de la technologie, capable à la fois dutiliser des machines sophistiquées et de créer de nouvelles techniques. Lenseignement des sciences, prodigué dès le plus jeune âge, est essentiel à la réalisation de cet objectif. Politiciens, décideurs et grand public, tous sentendent sur limportance daméliorer léducation au Canada. Comme il est dit dans le discours du Trône de mai 1991, « notre degré de réussite dans léconomie planétaire sera fonction de notre performance en éducation »(1). À laube du prochain siècle, le lien entre léducation des Canadiens et leur compétitivité devient de plus en plus évident. Lenseignement des sciences au Canada fait toutefois face à de graves problèmes. Trop peu de Canadiens décident de faire carrière dans des domaines qui requièrent une formation scientifique et technologique. La pénurie de scientifiques et dingénieurs, de technologistes et de techniciens qui sen suit atteindra bientôt un point critique. Parallèlement, le Canadien moyen affiche une ignorance désolante des notions scientifiques les plus élémentaires. Dans la présente étude, nous faisons le point sur lenseignement des sciences au Canada et examinons diverses mesures visant à laméliorer. À la fin de 1989, le Dr Edna Einsiedel, de lUniversité de Calgary, a mené une enquête pour déterminer les connaissances scientifiques de base des Canadiens et leur attitude vis-à-vis des sciences. Les résultats de lenquête sont alarmants. Près des deux tiers des personnes interrogées ont été incapables de nommer un seul scientifique canadien et la moitié dentre elles ignoraient tout des réalisations scientifiques canadiennes. Leurs connaissances de base en sciences ne valaient guère mieux; en effet, la moitié des répondants ne savaient pas que la terre met un an à faire le tour du soleil et près de la moitié croyaient que le fait de faire bouillir du lait radioactif le rendait propre à la consommation(2). Bien que lenquête ait mis en lumière une ignorance consternante des choses de la science et de la technologie, les femmes obtenant des résultats encore plus faibles que les hommes, elle a néanmoins permis de montrer que la majorité des Canadiens estiment que la science est une force positive dans leur vie quotidienne et que le gouvernement devrait faire plus dans ce domaine. La majorité des répondants se sont dits très intéressés par les reportages des médias sur les sciences et la technologie, surtout lorsquils parlent de santé(3). Cet intérêt nest malheureusement pas manifeste chez les jeunes qui sont en âge de décider sil sorienteront vers les sciences et la technologie. De plus, malgré lintérêt que certains Canadiens affichent pour les sciences, des études indiquent que notre système denseignement présente à cet égard de graves lacunes. En 1990, le Conseil économique du Canada a publié un document de travail intitulé Le rendement en sciences dans les écoles canadiennes : Comparaisons entre le Canada et certains pays. Lauteur du rapport a analysé lenseignement des sciences au Canada dans le but daméliorer les méthodes employées et les niveaux atteints(4). Il a souligné le fait que la « compétence exclusive des provinces en matière déducation et la diversité inhérente qui en découle constituent peut-être la caractéristique fondamentale de léducation au Canada »(5). À cause de cette situation, il est très difficile dobtenir un tableau cohérent de lenseignement des sciences au pays. Dans le rapport, il est néanmoins fait état de constatations importantes. Au Canada, les programmes de sciences au primaire présentent très peu de points communs dune province à lautre. Cette situation change graduellement aux niveaux plus avancés, où les cours varient très peu entre eux. Au primaire, aucune formation particulière en sciences nest exigée de linstituteur; le degré de spécialisation des enseignants augmente toutefois avec le niveau scolaire. Enfin, les enseignantes sont plus nombreuses au primaire, tandis que les enseignants du secondaire sont surtout des hommes(6). Ces constatations viennent renforcer bien des critiques faites à lendroit du système déducation canadien. Les exigences relatives à la formation particulière en sciences aux échelons inférieurs sont si faibles que les enfants risquent de se désintéresser très jeunes de ces matières. Si, en raison de leur nombre élevé au primaire, les enseignantes peuvent exercer une influence positive sur les filles, il nen reste pas moins quil est possible que nombre dentre elles entretiennent une attitude négative face aux sciences et quelles communiquent leur aversion et leurs craintes à cet égard à leurs élèves. Enfin, labsence dun programme détudes qui soit le même dans tout le pays peut donner à penser quon prend les sciences moins sérieusement au niveau primaire quau niveau secondaire. Cette attitude influe peut-être sur les décisions que létudiant prend plus tard quant aux programmes de sciences. Il est intéressant de constater que, comparativement à ceux dautres pays, les élèves canadiens obtiennent de bons résultats en sciences au primaire; lorsquils atteignent les niveaux supérieurs, cependant, leurs performances baissent. Au niveau des dernières années du secondaire, le Canada sest classé aux derniers rangs parmi les 14 pays ayant fait lobjet de létude susmentionnée. Il faut dire, cependant, que les études qui comparent des pays posent des problèmes; par exemple, les groupes détudiants examinés dans le cadre de létude précitée ne sont pas toujours comparables dun pays à lautre. Ainsi, à Hong Kong, les étudiants terminant leurs études secondaires constituent un groupe choisi, dont une faible proportion seulement suivent des cours de sciences(7). Les comparaisons entre le Canada et dautres pays sont aussi compliquées par le fait que le Canada compte dix provinces et deux territoires, ce qui donne en tout douze systèmes déducation différents. Les résultats de létude du Conseil économique du Canada indiquent que cest dans les provinces de lOuest que les élèves ont obtenu des résultats supérieurs en sciences, suivis de près par ceux de lOntario. Ce sont les élèves des provinces de lEst qui ont obtenu les notes les plus basses. Les systèmes sont si nombreux quil est difficile de se prononcer sur lensemble du réseau déducation au Canada ou de trouver des moyens efficaces daméliorer les performances des élèves canadiens. Létude du Conseil économique du Canada dont il a été question plus haut a été réalisée en 1990, mais il y avait longtemps quon savait que le système denseignement des sciences au Canada était déficient. En 1984, le Conseil des sciences a publié un rapport dans lequel il a examiné, dans leurs grandes lignes, les problèmes de lenseignement des sciences au Canada et proposé des correctifs. Ce rapport, intitulé À lécole des sciences ; La jeunesse face à son avenir, était le fruit dune étude de quatre ans sur les programmes de sciences dans chaque province et territoire. Létude faisait un survol de lenseignement des sciences au Canada, hier et aujourdhui, dans le but de recommander des orientations pour lavenir. Dans cette étude, le Conseil des sciences réaffirmait limportance pour tous les étudiants de posséder des connaissances de base des questions scientifiques et technologiques. Il soutenait que, si le Canada veut composer avec les changements sociaux qui prennent source dans les techniques de pointe, il faut que ses citoyens reçoivent la meilleure éducation générale possible une éducation qui comprend non seulement les éléments classiques de la langue et des mathématiques, mais aussi les éléments nouveaux de la culture contemporaine, soit les sciences et la technologie(8). Pour que cet objectif soit atteint, les auteurs du rapport recommandaient aux écoles de concevoir leurs programmes détudes daprès quatre grands objectifs :
Ils soulignaient lécart énorme qui existe entre ce que lenseignement des sciences cherche à accomplir et ce qui est accompli en réalité. Afin que cet écart soit amenuisé, le Conseil des sciences recommandait que les cours de sciences soient rendus accessibles à tous les étudiants et que particulièrement, les élèves de sexe féminin et les premiers de classe soient encouragés à sy inscrire. Selon lui, le programme détudes lui-même devrait donner une perspective plus authentique des sciences et souligner davantage le lien entre les sciences et la technologie et la vie quotidienne. Il précisait que les notions scientifiques devraient être présentées dans un contexte canadien, pour stimuler lintérêt des étudiants. Et, surtout, daprès le Conseil, il fallait promouvoir lexcellence dans lenseignement des sciences(10). PÉNURIE PROCHAINE DE SCIENTIFIQUES ET DINGÉNIEURS Le rapport À lécole des sciences à été publié en 1984, mais peu de choses ont changé depuis lors en dépit du fait que les sciences et la technologie soient aussi essentielles, sinon plus, aujourdhui à notre compétitivité quelles létaient à lépoque. Le manque de scientifiques et dingénieurs compétents risque de porter un dur coup à léconomie du Canada. Dans une étude publiée en 1989, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) décrit les besoins du pays en scientifiques et ingénieurs. Les auteurs soulignent la diminution récente du groupe dâge de 18 à 24 ans au Canada. Selon les prévisions, cette diminution se poursuivra jusquen 1997. Étonnamment, malgré cette baisse du nombre de jeunes en âge de fréquenter luniversité, le nombre détudiants inscrits à des programmes universitaires continue daugmenter. Cependant, les étudiants en sciences et en génie sont moins nombreux quavant. Cette tendance, soutiennent les auteurs du rapport, devrait être perçue comme un signal, car elle pourrait facilement aboutir à un manque de scientifiques et dingénieurs compétents(11). Cette baisse prévue de loffre coïncide avec un besoin croissant de scientifiques et dingénieurs hautement qualifiés dans les secteurs industriel et universitaire. Partant de lhypothèse que léconomie canadienne poursuivra sa croissance au cours de la prochaine décennie, le CRSNG soutient que dans le secteur commercial, les scientifiques et les ingénieurs pourvus dun diplôme de deuxième cycle seront de plus en plus en demande, alors que dans le secteur universitaire ce sont les scientifiques et les ingénieurs possédant un doctorat qui seront très recherchés. Cette situation sera dans une large mesure attribuable au nombre de départs à la retraite et de décès chez les membres du corps professoral actuellement en poste(12). Cette double tendance accroissement de la demande et baisse de loffre de personnel scientifique et technique pourrait perturber sérieusement léconomie du Canada au cours des dix prochaines années. En effet, même si le CRSNG a mis sur pied des programmes dencouragement et daide financière à lintention des étudiants en sciences et en génie, il est reconnu quau Canada le processus déducation séchelonne sur vingt ans. Pour former suffisamment de scientifiques et dingénieurs hautement qualifiés qui puissent répondre aux besoins futurs, il importe dencourager tôt chez les jeunes le goût pour létude des sciences. Il faudra, pour cela encore, mettre laccent sur lamélioration de lenseignement des sciences à tous les niveaux scolaires. Le CRSNG sest penché sur un groupe particulièrement intéressant à cet égard : les femmes, qui, traditionnellement, se destinent rarement à une carrière dans les domaines des sciences et du génie. La partie qui suit est consacrée à létude de ce phénomène et aux façons de latténuer. LES FEMMES ET LENSEIGNEMENT DES SCIENCES En reconnaissant davantage limportance de lenseignement des sciences, on en est venu à examiner de plus près la place des femmes dans le domaine scientifique. Bien que les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale et quun nombre croissant dentre elles accèdent au marché du travail, leur participation aux activités scientifiques demeure modeste. La perspective dune pénurie de scientifiques fait prendre conscience de lurgence dencourager les femmes à faire carrière dans ce domaine. Toutefois, avant de prendre des mesures concrètes à cette fin, il faut voir les raisons pour lesquelles les femmes ont jusquici évité les sciences et la technologie. De nombreuses questions subsistent, mais des études ont permis de dégager certains facteurs. Ainsi, avant le début de la scolarité, la plupart des fillettes sont amenées tant par leur parents que par les pressions de la société à se tenir à lécart des activités scientifiques. Consciemment ou non, leur entourage les encourage à jouer à la poupée, par exemple, plutôt que de samuser avec un jeu de construction ou avec des jouets du type Lego. On ne sait pas encore très bien dans quelle mesure cette première étape de socialisation détermine les choix de carrière chez la femme; toutefois si cette influence existe, elle est souvent accentuée à lécole(13). A mesure que lélève, puis létudiante franchit les diverses étapes du système déducation, de nombreux facteurs interviennent dans sa décision détudier ou non les sciences. Labsence de modèles de comportement féminins, les préjugés misogynes en classe et les stéréotypes sexistes dans les manuels scolaires, ainsi que les fiables attentes des professeurs à légard des résultats de leurs élèves de sexe féminin dans les matières scientifiques ne sont pas de nature à encourager chez les filles létude des mathématiques et des sciences. Si celles-ci décident tôt dabandonner les cours de mathématiques et de sciences, il leur sera ultérieurement difficile de faire des études dans ces domaines. Les obstacles à une carrière scientifique pour la femme ne sont toutefois pas insurmontables. Pour cela, il faut absolument lui présenter les secteurs non traditionnels comme étant accessibles et accueillants, et ce, à tous les niveaux, du secondaire à luniversité, sans oublier léducation permanente destinée aux adultes envisageant de reprendre des études régulières. Les moyens à employer ne manquent pas : journées et ateliers dorientation à lintention des élèves du secondaire, programmes de formation professionnelle dété en mathématiques et en sciences pouvant être complétés par des activités en laboratoire, participation à des projets de recherche, visites de lieux de travail, rencontres avec des femmes inscrites à des programmes scientifiques à luniversité ou menant une carrière scientifique, et ainsi de suite. Il faut aussi faire des efforts pour que les programmes scientifiques soient plus accessibles aux femmes. Les structures nécessaires doivent être mises en place pour encourager ces dernières à sinscrire à des cours de sciences et à les terminer. Des programmes de transition permettraient à quiconque dacquérir les connaissances de base nécessaires pour suivre des cours de sciences. Les femmes qui possèdent déjà des diplômes en sciences mais qui ont dû abandonner ce domaine pour différentes raisons (familiales, par exemple) devraient avoir la possibilité daccéder de nouveau au marché du travail grâce à des programmes qui les renseigneraient sur les plus récents progrès accomplis dans leur champ dactivités. Au nombre des moyens à mettre en oeuvre pour rendre léducation accessible aux femmes, figurent des politiques pédagogiques exemptes de préjugés sexistes et axées sur des programmes souples ainsi que lenseignement à distance. Il faut en outre établir des horaires de classe qui soient compatibles avec une vie de famille. Mentionnons également loctroi de bourses et dautres formes daide financière aux femmes qui sinscrivent, ou se réinscrivent à des programmes de sciences. Enfin, latmosphère qui règne sur le campus et dans les différentes facultés doit être favorable aux femmes qui suivent des programmes scientifiques(14). Il existe déjà un certain nombre de programmes visant à encourager les femmes à entreprendre un carrière dans les sciences et le génie. Ainsi, le Ryerson Polytechnical Intstitute de Toronto a fondé un camp dont le thème est « Découvrez le génie » et qui sadresse aux étudiantes du secondaire plus âgées, dans lespoir de les amener à embrasser une carrière dans ces domaines. En permettant à ces étudiantes de faire diverses expériences, comme tester un aile daéronef dans une soufflerie, et en invitant des femmes ingénieurs à faire connaître les défis de leur profession, les responsables du programme espèrent encourager un plus grand nombre de femmes à poursuivre leurs études universitaires(15). Dautres programmes existent dans diverses universités, mais cest aux élèves du primaire et du secondaire quil faut bien davantage sintéresser. Les programmes dont il vient dêtre question illustrent bien les premières mesures quil faut prendre pour convaincre un plus grand nombre de femmes détudier les sciences et le génie. Mais il faut faire encore beaucoup plus si lon veut atteindre lobjectif final. Certes, il est assez facile de déceler les obstacles à létude des sciences chez les filles; il est toutefois beaucoup difficile de dire ce qui pousse une élève ou une étudiante à songer à une carrière traditionnellement réservée aux hommes. Le modèle de comportement est peut-être le facteur déterminant. Autrement dit, cest en voyant des femmes embrasser des carrières scientifiques que dautres femmes décideront den faire autant. On est presque unanime à reconnaître quil existe un problème dans lenseignement des sciences au Canada; cest sur la solution la plus appropriée que les opinions divergent. En effet, bien des voies sont possibles. Un effort particulier doit être consenti pour former des professeurs de tous les niveaux aux méthodes denseignement des sciences. Au primaire, le manque dinstituteurs possédant les connaissances ou lenthousiasme voulus pour enseigner des sciences dans les écoles normales, sans négliger pour autant le perfectionnement des enseignants qui font déjà partie du système. On peut mettre sur pied des programmes pour maintenir un contact direct entre scientifiques et enseignants. En échangeant des notions nouvelles avec les professeurs et en leur proposant des façons de les présenter en classe, les scientifiques aideraient beaucoup les enseignants à susciter lenthousiasme des jeunes pour les sciences. De lavis de nombreux experts, le contact scientifiques-enseignants est lélément crucial de tout programme damélioration de lenseignement des sciences(16). Malgré les problèmes de compétences auquel se heurte toute tentative de réforme de lenseignement des sciences au Canada, il devrait être possible de travailler à lapplication de politiques communes à léchelle nationale. Ainsi, le gouvernement fédéral, en consultation avec les douze gouvernements provinciaux et territoriaux, pourrait créer un Centre national de lenseignement des sciences. Celui-ci aurait pour mandat dexaminer de près les problèmes inhérents à lenseignement des sciences et de proposer des solutions. Par le biais de vastes consultations à léchelle nationale et aux divers niveaux scolaires, il constituerait un instrument précieux permettant de relever les nombreux défis auxquels le Canada est actuellement confronté. Il est clair que la santé de léconomie canadienne dépend à long terme des progrès accomplis au chapitre de lenseignement des sciences. Dans une société imprégnée de sciences et de technologie, tout citoyen se doit de posséder une culture scientifique approfondie. Lenseignement des sciences doit débuter, sur une base solide, au primaire, et se poursuivre au secondaire, à luniversité et même au-delà. À une époque où lapprentissage est permanent, les Canadiens doivent vouloir et pouvoir acquérir de nouvelles compétences et sadapter aux dernières techniques tout au long de leur carrière. Sans quoi, ils risquent déprouver des difficultés à relever les défis de la mondialisation de léconomie.
(1) Discours du Trône pour louverture de la troisième session de la 34e législature du Canada, le 13 mai 1991. (2) Christine Tausig, « Science Survey Scores Low, Interest High », Affaires universitaires, avril 1990, p. 3. (3) Ibid. (4) Robert K. Crocker, Le rendement en sciences dans les écoles canadiennes : Comparaisons entre le Canada et certains pays, Conseil économique du Canada, 1990. (5) Ibid., p. 49. (6) Ibid., p. 50. (7) Ibid., p. 50. (8) Conseil des sciences du Canada, À lécole des sciences : la jeunesse face à son avenir, Ottawa, 1984, p. 11. (9) Ibid., p. 12. (10) Ibid., p. 11. (11) Robert Kavanagh, « The Future Supply of Highly Qualified Engineers and Scientist and the Role of NSERC », dans Besoins futurs du Canada en personnel scientifique et technique hautement qualifié, 1989, p. 174-175. (12) Ibid., p. 186. (13) Council of Ontario Universities, Attracting and Retaining Women Students for Science and Engineering, Report from the Committee on the Status of Women in Ontario Universities, juin 1988, p. 1. (14) Ibid., p. 507. (15) « Scientific Summer Seduction », Globe and Mail (Toronto), 16 juillet 1991. (16) Voir « Scientific Educate the Science Educators », Science, 24 mai 1991, p. 1061 et 1062, pour de plus amples précisions sur un programme en cours aux États-Unis. |