BP-293F
LA COUCHE D'OZONE :
Rédaction :
TABLE
DES MATIÈRES
B.
Le rayonnement ultraviolet B. Options technologiques de remplacement MESURES PRISES POUR RÉDUIRE LES AGENTS DESTRUCTEURS A. Mesures prises à léchelle internationale B. Mesures fédérales-provinciales prises au Canada C. Mesures prises par le gouvernement fédéral D. Mesures quil reste à prendre
LA COUCHE DOZONE :
La vie sur la Terre tient à un équilibre délicat entre de nombreux éléments différents. Les conditions nécessaires pour assurer la diversité et labondance des espèces vivantes sont assez limitées, et toute modification importante de ces conditions peut avoir des effets imprévisibles. Cest lénergie brute du soleil qui supporte toutes les formes de vie sur la planète. Lune des principales composantes de lénergie que le soleil transmet à la Terre est le rayonnement ultraviolet. Ce rayonnement peut être très utile en doses modérées; en doses excessives, il peut causer des problèmes graves aux humains et à la biosphère en général. Lozone de la stratosphère est lun des principaux mécanismes de modération de ce rayonnement; la couche dozone est en quelque sorte lécran solaire de la Terre. Depuis les années 70, lhomme sait que divers produits de sa fabrication détruisent ce filtre qui protège la vie. Bien des efforts ont été déployés pour tenter de remédier à la situation, qui est devenue de plus en plus alarmante pour les Canadiens. Selon une étude préliminaire récente de la NASA (Administration nationale de laérospatiale des États-Unis), la situation est pire que prévu et le Canada peut sattendre dans lavenir à voir augmenter la fréquence des « trous » dans la couche dozone. Dans le présent document, nous traitons des divers aspects de la question, depuis les explications techniques du phénomène jusquaux derniers efforts déployés pour résoudre le problème. Latmosphère est lenveloppe protectrice de la Terre; cest elle qui permet à la vie dexister. La vie sur la Terre a évolué lentement, de sorte que chaque partie de lécosystème sest adaptée aux conditions ambiantes pour en tirer le meilleur profit possible. Au cours des temps géologiques, latmosphère de la Terre a évolué. Lactivité humaine a été la cause de nombreux changements dans latmosphère et elle a elle-même dû lentement sadapter à ces derniers. Au cours du siècle dernier, lhumanité sest développée à un point tel quelle est en train de modifier la composition de latmosphère terrestre. Certains de ces changements, comme la pollution accrue de lair et la modification des caractéristiques dabsorption énergétique de latmosphère, auront un effet direct sur les humains. Lencrassement direct de lair respirable est très évident; toutefois, les modifications des propriétés dabsorption et de réflexion de latmosphère se font à plus long terme et sont plus difficiles à observer directement, particulièrement à cause du nombre élevé déléments en interaction. Parmi les modifications, mentionnons le fait que latmosphère absorbe moins de rayons ultraviolets nocifs, ce qui a pour effet daugmenter la quantité dénergie réfléchie dans lespace et daccroître la quantité de chaleur réabsorbée qui est réfléchie vers la Terre, de sorte que lénergie lumineuse est piégée comme dans une « serre ». Lune des caractéristiques de latmosphère que lhumanité a modifiée est la quantité dozone servant à protéger la vie sur la Terre. Pour pleinement saisir limportance de cette question, il faut comprendre dans ses grandes lignes les processus qui accompagnent une modification de lozone. Lozone (O3) est un gaz légèrement bleuté, à lodeur âcre, qui, chimiquement, est un proche cousin de loxygène moléculaire (O2). On en trouve depuis le niveau du sol jusquà une altitude denviron 60 km; la stratosphère contient environ 90 p. 100 de tout lozone. Lozone stratosphérique, dont la concentration est maximale à 25 km, forme une couche denviron 20 km dépaisseur située à une altitude de 15 à 35 km de la surface de la Terre. Lozone est si peu dense que sil était comprimé à la pression du niveau du sol, il formerait une couche dà peine 3 mm dépaisseur(1). Lozone, particulièrement celui de la stratosphère, est le principal filtre permettant de réduire la quantité de rayonnement ultraviolet qui atteint le sol. Il existe dautres filtres UV, comme certaines formes de pollution atmosphérique et les nuages; toutefois, leffet net de ces autres filtres est mal documenté. Lozone se forme dans la troposphère et la stratosphère. Dans la stratosphère, les concentrations dozone sont plus stables et ses conditions de formation sont mieux connues. De lozone est constamment produit par les rayonnements très énergétiques, comme le rayonnement ultraviolet; ce rayonnement sépare les molécules doxygène (O2) en deux atomes doxygène qui se recombinent avec dautres molécules doxygène pour former de lozone(O3). La formation et la destruction dozone donnent lieu à de nouveaux points déquilibre selon diverses conditions. Il semble que certains facteurs accroissent la quantité dozone. On prévoit que des concentrations accrues de gaz carbonique (CO2) et de méthane (CH4), deux « gaz à effet de serre », feront augmenter la teneur en ozone dans une colonne atmosphérique(2). Une autre variable importante est la quantité de rayonnement solaire qui peut influer directement sur la production dozone. La production dozone dans la troposphère est beaucoup plus dynamique et imprévisible. Même si les principes généraux régissant la production dozone dans cette zone sont semblables à ceux qui entrent en jeu dans la stratosphère, les conditions beaucoup plus variables dans la troposphère rendent les concentrations moins stables. Le processus de destruction de lozone stratosphérique est très complexe et fait intervenir de nombreux facteurs. Il est bien connu que lun des principaux agents de cette destruction est le chlore. Ce processus a récemment été considéré comme une réaction « hétérogène »(3) dans laquelle des cristaux de glace ou des cendres volcaniques servent de support aux réactions chimiques qui détruisent les oxydes dazote(4). De plus, le processus est fortement influencé par la circulation de lair et les conditions météorologiques, particulièrement dans le cas des « trous » de la couche dozone observés jusquà maintenant. En présence de températures très froides, la formation dacide nitrique, qui joue un rôle important dans la destruction de lozone, peut saccélérer. Les divers facteurs qui interviennent dans le processus de destruction peuvent avoir diverses origines. Le chlore présent dans la stratosphère peut provenir de nombreuses sources, anthropiques ou naturelles. Les produits synthétiques qui contribuent le plus à la formation de chlore sont les composés chlorofluorocarbonés (CFC) et dautres produits analogues qui montent lentement (en cinq ans) jusquà la stratosphère où ils sont décomposés. Les CFS resteront dans la stratosphère pendant plus de 100 ans. Les supports nécessaires au processus de destruction sont produits par la pollution anthropique, les cristaux de glace et les éruptions volcaniques importantes. Bien que le processus dépende de plusieurs variables, une description simplifiée de ce qui se produit dans le cas des CFC permet dillustrer son ampleur. Les CFC se décomposent dans la stratosphère. Le rayonnement ultraviolet « dissout » les « liaisons » qui maintiennent ensemble les atomes de chlore, de fluor et de carbone, et des atomes de chlore sont libérés. Il se produit deux types de réaction. Dans le premier cas, latome de chlore (C1) réagit avec lozone (O3) pour former du monoxyde de chlore (C10) et de loxygène moléculaire (O2). Dans le deuxième cas, loxyde de chlore (C10) se combine avec de loxygène atomique (O) pour former du chlore atomique (C1) et de loxygène moléculaire (O2). Généralement, un atome de chlore servant de catalyseur peut détruire jusquà 100 000 molécules dozone. Tout appauvrissement substantiel de la couche dozone stratosphérique risque daccroître la quantité dénergie ultraviolette atteignant la Terre. Le soleil émet un large spectre dénergie dont la quantité varie avec le temps et dont la plupart des formes fournissent chaleur et lumière sur la Terre. Une partie de cette énergie se trouve sous forme dénergie ultraviolette dont la longueur donde est plus courte que celle de la lumière violette. Malheureusement, la portion de la lumière ultraviolette dont la longueur donde va de 280 à 320 nanomètres, connue sous le nom de rayonnement ultraviolet B (UV-B), est dangereuse en excès. Une surabondance de rayonnement ultraviolet B entraîne des effets néfastes directs et indirects chez les organismes vivants parce quelle endommage et modifie latmosphère. Létendue des dommages et les formes de vie touchées font actuellement lobjet détude. Certaines recherches montrent quune adaptation limitée est possible, mais que la plupart des effets restent très négatifs. La majeure partie de linformation la plus récente sur les effets dun rayonnement ultraviolet B accru vient dun rapport des Nations Unies intitulé Environmental Effects of Ozone Depletion : 1991 Update(5) qui a été rendu public en février 1992. Une partie importante des détails relatifs aux effets négatifs du rayonnement ultraviolet B sont tirés de ce rapport. De fortes doses de rayonnement ultraviolet B nuisent à la santé humaine, à la production alimentaire agricole destinée aux humains et aux matières synthétiques. Les effets dun excès de rayonnement ultraviolet B sont dans une certaine mesure proportionnels à lappauvrissement de la couche dozone. Le grand nombre dinteractions complexes qui se produisent peut toutefois rendre difficile linterprétation des résultats. Plusieurs conséquences directes des doses accrues du rayonnement ultraviolet B sur les humains ont été confirmées :
Cette prévision, qui a été largement diffusée, peut être remise en question à la suite dautres études. Dans une étude portant sur le « mélanome cutané », quil a publiée en 1991, un épidémiologiste de lUniversité de Boston cite de nombreuses études indiquant que le cancer de la peau est relativement peu fréquent chez les personnes travaillant à lextérieur(8). Il cite aussi dautres travaux étayant lhypothèse selon laquelle le risque de mélanome est particulièrement lié à une exposition intermittente au soleil, surtout au début de la vie(9). La production de certaines plantes cultivées a diminué avec laugmentation du rayonnement ultraviolet B. Des expériences ont montré quune réduction de 1 p. 100 de la couche dozone entraînait une réduction de 1 p. 100 du rendement du soja(10). Bon nombre de plantes cultivées ne sont pas touchées ou montrent un degré élevé de tolérance. Des recherches indiquent que la croissance et la photosynthèse de certains végétaux (p. ex., les semis de seigle, de maïs et de tournesol) peuvent être inhibées même aux niveaux ambiants de rayonnement ultraviolet B(11). Certains matériaux utilisés par lhomme se dégradent plus rapidement sils sont exposés à un niveau accru de rayonnement ultraviolet B. De nombreuses classes de matériaux peuvent être touchées; des recherches sur ce sujet sont en cours.
Toutes les parties de la biosphère semblent touchées dans une certaine mesure, mais certaines le sont plus que dautres. À vrai dire, certains des effets du rayonnement ultraviolet B pourraient être désastreux sils ne sont pas enrayés. Le phytoplancton marin, une plante unicellulaire, produit au moins autant de biomasse que tous les écosystèmes terrestres confondus. En plus dêtre un important producteur doxygène et un puits de carbone, il constitue un ingrédient essentiel de la chaîne alimentaire. Des études récentes montrent que lécosystème aquatique subit déjà le stress du rayonnement ultraviolet B, et lon craint quune augmentation de ce rayonnement provoque encore plus deffets nuisibles(13). Une modification de la quantité de phytoplancton pourrait accroître leffet de serre. De nombreuses larves, y compris celles du crabe, de la crevette et de lanchois, seraient directement touchées parce quelles passent des périodes critiques près de la surface de leau, où le rayonnement ultraviolet B peut pénétrer. Toute réduction de la population de poissons pourrait avoir un effet défavorable pour le genre humain. Le poisson compte pour 18 p. 100 des protéines animales mondiales et pour 40 p. 100 des protéines consommées en Asie(14). La flore et la faune sont toutes deux touchées. La faune, et plus particulièrement les espèces diurnes, fait face aux mêmes difficultés que lhomme. Comme la sensibilité des arbres et des autres espèces végétales est variable, leur diversité et leur distribution pourraient se trouver modifiées(15). On pourrait également assister à la disparition de certaines espèces(16). Malheureusement, limpact dun accroissement du rayonnement ultraviolet B sur la végétation est difficile à évaluer.
Laccroissement du niveau de rayonnement ultraviolet B a aussi des effets sur les microorganismes. Si la population des microorganismes fixateurs dazote atmosphérique diminuait en raison du rayonnement ultraviolet B, il faudrait remplacer lazote par des engrais artificiels, dans la production du riz, par exemple(18). En outre, le rayonnement est employé couramment en laboratoire pour provoquer des mutations chez les microorganismes. Des concentrations naturelles plus élevées de rayonnement et ultraviolet B pourraient engendrer des mutations plus rapides et, par conséquent, une adaptation plus rapide au stress causé par ce rayonnement. De nombreux changements dans latmosphère de la Terre pourraient également résulter dune modification de la quantité de rayonnement ultraviolet B que reçoit la planète. Les auteurs du récent rapport de lONU sur les effets environnementaux de lappauvrissement de la couche dozone soulignent plusieurs changements possibles dans la qualité de lair de la troposphère.
Une concentration accrue de gaz carbonique dans latmosphère pourrait constituer un autre effet à long terme de laccroissement du rayonnement ultraviolet B. Le rabougrissement généralisé de la végétation et la réduction du phytoplancton marin réduiraient la quantité de gaz carbonique éliminé de latmosphère et pourraient accélérer le réchauffement à léchelle mondiale(20). La destruction associée à lappauvrissement de la couche dozone stratosphérique a été abondamment publicisée. Un grand nombre des données présentées au grand public reflètent des incidences possibles dappauvrissement relativement important de la couche dozone. Dautres facteurs qui compensent en partie les concentrations réduites dozone sont rarement discutés. Dans lensemble, la situation actuelle est fréquemment présentée sous le pire éclairage possible alors quelle est en réalité moins menaçante. Au début de 1992, les Canadiens ont été indûment alarmés par la diffusion, par la NASA, de résultats de mesures préliminaires des concentrations de chlore dans latmosphère au-dessus de lArctique. Ces résultats, basés sur des mesures effectuées lors du vol ER-2 de la NASA en date du 15 janvier 1992, indiquaient une concentration de chlore de 1,5 partie par milliard. Cette concentration élevée de chlore a donné naissance à une intense préoccupation quant à la possibilité quil se crée un premier « trou dozone » au-dessus du Canada, où lappauvrissement serait de lordre de 30 à 40 p. 100, au printemps de 1992. Si tel avait été le cas dans lhémisphère septentrional, lappauvrissement aurait été de lordre des 50 p. 100 signalé pour le trou bien connu au-dessus de lAntarctique. Les renseignements recueillis plus tard ont indiqué que la concentration de chlore nétait que de 0,5 partie par milliard, une concentration qui rend peu vraisemblable la formation dun trou dozone au printemps de 1992. Des conditions météorologiques favorables peuvent avoir contribué à réduire lincidence de lappauvrissement en ozone, puisquun froid extrême peut accélérer le processus de destruction de cette substance. Les données concernant lozone lui-même, tirées de Info-ozone en date du 11 mars 1992, indiquaient pour lOuest canadien un appauvrissement de 15 p. 100 par rapport aux quantités enregistrées de 1960 à 1980, alors que pour le reste du pays cet appauvrissement était denviron 5 p. 100(21). Plusieurs facteurs peuvent compenser des concentrations accrues de chlore dans la stratosphère ou une concentration réduite dozone stratosphérique. Il est prévu que des concentrations accrues de CFC et de N20 dans latmosphère abaisseront la teneur en ozone dans une colonne, alors que des concentrations accrues de C02 et de CH3 laccroîtront(22). Lozone troposphérique et les aérosols peuvent masquer les conséquences de lappauvrissement en ozone stratosphérique en filtrant le rayonnement ultraviolet B dans certaines régions industrialisées(23). On pense également que les nuages filtrent le rayonnement ultraviolet B, mais aucune estimation fiable de la direction ou de lordre de grandeur des effets sur le rayonnement ultraviolet B na été effectuée(24). Un grand nombre dautres facteurs peuvent également influer sur la concentration dozone; ils vont du volcanisme, qui injecte gaz et aérosols dans latmosphère, à la production variable et cyclique dénergie solaire. Les configurations météorologiques majeures peuvent aussi être extrêmement importantes puisquelles peuvent répartir plus uniformément lozone. Afin de placer en perspective lampleur actuelle du problème, nous indiquons ci-après certains des faits les plus récemment connus.
Nous ne pouvons guère arrêter lactivité dun volcan ni modifier la météo, mais nous pouvons réduire la quantité de produits anthropiques qui contribuent à lappauvrissement de la couche dozone. Cest pendant les années 70 que, pour la première fois, lêtre humain sest inquiété de létat de la couche dozone. Au milieu de cette décennie-là lattention qui était portée aux avions perfectionnés comme cause principale de lappauvrissement de la couche dozone sest déplacée vers les bombes aérosol. À cette époque, on utilisait comme propulseur daérosol un groupe de produits chimiques désigné par le sigle CFC; des milliers de tonnes de CFC étaient alors rejetées directement dans la basse atmosphère, puis entreprenaient leur ascension graduelle vers les couches plus élevées où ils détruisaient lozone stratosphérique. Bien que la liste des produits qui détruisent lozone stratosphérique se soit beaucoup allongée depuis, ce sont toujours les CFC qui y occupent le premier rang. Les CFC et les autres agents destructeurs dozone sont présents partout dans presque toutes les sociétés. On les utilise dans une grande gamme de produits que, bien souvent, lon ne considère pas comme destructeurs de lozone. Vu le grand nombre de substances en jeu, on a adopté le terme « potentiel dappauvrissement de la couche dozone » pour indiquer le potentiel destructeur dozone dune substance, exprimé en masse par kilogramme, par rapport au chlorofluorocarbure-11 (CFC-11). Ce facteur dépend du temps de séjour de la substance dans latmosphère, de la masse moléculaire du brome et du chlore, de la mesure dans laquelle la substance peut être dissociée par photolyse, ainsi que dautres facteurs constituant une mesure précise du potentiel relatif dappauvrissement de la couche dozone. Le lecteur trouvera au tableau 1 une liste des agents les plus destructeurs de lozone et leur potentiel dappauvrissement, ainsi que certains nouveaux produits de remplacement des CFC. Les potentiels dappauvrissement des hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et des hydrofluorocarbures (HFC) sont respectivement faibles et nuls. Ces deux produits de remplacement des CFC sont des « gaz à effet de serre ». Ce tableau indique aussi les potentiels dappauvrissement observés à différents moments au cours des recherches Cest le halon H-1301 qui accuse la variation la plus importante, avec un potentiel dappauvrissement qui est passé de 10 à 16. Chacun des grands groupes dagents possèdent des applications principales différentes. Du point de vue quantitatif, les CFC sont les principaux agents destructeurs dozone. On les utilise à diverses fins et plus particulièrement dans le domaine de la réfrigération, dans la fabrication de plastiques expansés, dans les aérosols et dans les solvants, car ils sont stables, non toxiques, ininflammables et non corrosifs. Ce sont les halons qui constituent lautre grand groupe dagents destructeur de lozone. Les halons sont utilisés comme produits extincteurs pour diverses raisons, entre autres leur faible toxicité, leur transparence qui ne diminue pas la visibilité pendant lemploi, les faibles quantités de résidus de corrosion ou dabrasion quils produisent et leur grande efficacité dextinction par unité de masse. Comme les halons sont normalement utilisés dans des systèmes clos, ils sont surtout rejetés dans latmosphère au cours de démonstrations à des fins de formation et au cours dessais réalisés dans le cadre de lentretien des systèmes. Leurs utilisations font, dans lensemble, lobjet dimportantes restrictions. Les autres agents destructeurs de lozone, comme le tétrachlorure de carbone (CC14), ont plusieurs utilisations; par exemple, ils servent de charge de départ dans la fabrication de CFC et ils entrent dans la préparation de pesticides et dagents de nettoyage à sec. Le Canada est responsable de moins de 2 p. 100 de lappauvrissement global de la couche dozone, mais les quantités de ces produits utilisées au pays sont semblables à celles dans de nombreux pays industrialisés. Les schémas 1 et 2 indiquent les quantités de CFC utilisées au Canada, exprimées en pourcentage, en 1986 et en 1990, respectivement. Les quantités réellement utilisées étaient beaucoup plus faibles en 1990, soit 13 700 tonnes contre 20 700 tonnes, et cette tendance à la baisse se poursuit. Ces chiffres, lorsquon les compare, soulignent aussi limportante augmentation, jusquà 50 p. 100 à partir des 33 p. 100 quelle était, de la proportion utilisée dans le domaine de la réfrigération. De plus, les machines frigorifiques et les appareils de climatisation renferment couramment de vastes quantités de CFC.
Tableau 1
(1) Ces valeurs sont basées sur une nouvelle méthode semi-empirique fondée sur des observations permettant de calculer le potentiel dappauvrissement de la couche dozone, qui quantifie mieux les processus polaires. (2) Lincertitude sur ces valeurs est plus élevée que celle sur les données sur les produits chimiques chlorées. Source : Données tirées de la Synthèse des rapports produits par le Groupe dévaluation scientifique de la couche dozone, du Groupe dévaluation des effets sur lenvironnement, du Groupe dévaluation des facteurs technologiques et économiques, préparée par les présidents des groupes dévaluation des parties au Protocole de Montréal, novembre 1991, p. 4. Schéma 1 (1) Incluant les aérosols
Schéma 2 (1) Incluant les aérosols
B. Options technologiques de remplacement La nécessité de réduire lutilisation dagents qui détruisent lozone a mené à la réalisation de nombreuses innovations technologiques et à lutilisation de substances de remplacement pour chaque application importante. Les modifications de plus grande envergure et de plus grande complexité se sont produites dans le domaine de la réfrigération et de la climatisation. Dans ce domaine et dans le domaine de la protection contre les incendies, où on utilise les halons, le besoin urgent de changement a rendu la récupération, la réduction des émissions et le recyclage indispensables. Outre les améliorations importantes réalisées dans les domaines du recyclage et de la réduction des émissions, la plupart des travaux en matière de réfrigération et de climatisation visaient à trouver des substances de remplacement du CFC utilisé comme frigorigène. À ce jour, bon nombre de ces substances sont à base de HCFC et, dans une certaine mesure, de HFC. Le HFC-134a a été utilisé pour la première fois dans des climatiseurs pour automobiles en 1991, mais son utilisation sétend rapidement. Lun des problèmes associés à lutilisation des HCFC et des HFC est le fait quils réduisent le rendement énergétique. La nouveauté la plus intéressante en vue de résoudre les problèmes que posent la réfrigération et la climatisation est la mise au point du réfrigérateur thermo-acoustique, qui ne comprend aucune pièce mobile et utilise des gaz peu nocifs pour lenvironnement. Le principe de fonctionnement de lappareil est simple, mais son modèle réel est complexe. Un haut-parleur placé à lextrémité dun tube produit une note extrêmement forte qui résonne à lintérieur dun tube rempli de gaz. Ce son crée une « onde stationnaire » qui transmet efficacement la chaleur de la partie mince vers la partie renflée épaisse, appelée ventre(32). Dautres techniques sont également mises à lessai. La production de mousses, pour des applications allant de la fabrication disolants à la fabrication de tasses, demeure lun des principaux domaines de consommation des CFC. Les principales solutions adoptées à ce jour ont été la réduction de la quantité de CFC requise ou le remplacement des CFC par des HCFC, qui sont moins nocifs. Une technique innovatrice, dans laquelle on utilise de loxygène et du gaz carbonique comme gonflant pour mousse, a été mise au point par la Lily Cup Inc., de Toronto, après de nombreuses années de recherche(33). Pour remplacer les CFC dans les aérosols, on a généralement utilisé des hydrocarbures. Pour des applications médicales particulières, on a mis au point un nouveau distributeur sans pulvérisation. Ce nouveau distributeur a été mis au point à lintention des asthmatiques par la société Astra Pharma Inc., de Mississauga(34). Lun des principaux utilisateurs de solvants à base de CFC était lindustrie de lélectronique. Pour la plupart des applications, on a mis au point de nouveaux solvants qui ne contiennent pas de CFC. Lun de ces solvants est un produit de nettoyage à base deau contenant de lacide citrique ordinaire. En 1991, la Northern Telecom a mis au point et mis en application une technique de rechange pour le soudage des plaquettes de circuits électroniques sans utilisation de solvant(35). Plusieurs méthodes de rechange visant à remplacer le halon dans le domaine de la protection contre les incendies sont actuellement à létude. Jusquà ce que des découvertes importantes soient faites, la gestion efficace du halon permettra de satisfaire aux demandes de ce produit pendant des décennies. MESURES PRISES POUR RÉDUIRE LES AGENTS DESTRUCTEURS A. Mesures prises à léchelle internationale La communauté internationale a relevé le défi de remédier à la destruction de la couche dozone stratosphérique. Cette détermination ferme a été lune des principales raisons des progrès technologiques rapides dans le domaine des substances de remplacement des CFC. Le Canada, qui participe très activement aux discussions internationales, a pris des mesures à cet effet. En mars 1980, il a interdit lutilisation des CFC dans la plupart des aérosols de consommation ordinaires, comme les laques, les désodorisants et les antisudorifiques. Le Canada a été le premier, parmi 22 pays, à ratifier la Convention de Vienne sur la protection de la couche dozone en juin 1986. Depuis cette première entente internationale importante, des mesures plus élaborées visant à préserver la couche dozone stratosphérique ont été acceptées. Ces ententes internationales se traduisent ensuite en des objectifs nationaux. Au Canada, le gouvernement fédéral a travaillé en très étroite collaboration avec les provinces pour la mise en application des modifications nécessaires. Lindustrie a aussi joué un rôle grandissant. En général, les objectifs visés étaient le recyclage, le remplacement et la réduction/destruction des principaux agents destructeurs dozone. Dans une démonstration de collaboration planétaire jamais égalée auparavant, les pays du monde se sont engagés en 1987 à prendre des mesures sévères pour protéger la couche dozone. Leur principal accord, connu sous le nom de Protocole de Montréal, visait à réduire et, en fin de compte, à éliminer lutilisation des CFC. Il a été signé le 16 septembre 1987 et est entré en vigueur le 1er janvier 1989. Au moment où le Protocole de Montréal a été signé, les divers pays reconnaissaient déjà quil fallait lui apporter des améliorations importantes, ce qui a été fait à la conférence tenue à Londres en 1990. La liste des substances devant faire lobjet dun contrôle en vertu du protocole a été élargie de façon à comprendre le méthychloroforme et le tétrachlorure de carbone. La modification comprenait la création dun fonds destiné à aider les pays en développement. À loccasion de cette conférence, 13 pays, dont le Canada, se sont engagés à éliminer les CFC dici 1997, soit trois ans avant la date fixée à léchelle internationale. Le fonds de 240 millions de dollars destiné à aider les pays en développement est administré au Canada. Il aidera ces pays à se convertir à des substances et des techniques présentant moins de danger pour la couche dozone en leur apportant une aide financière et en leur fournissant de la formation et des informations technologiques. Certains des pays, dont le Canada, qui sest engagé à fournir 15 millions de dollars sur une période de trois ans, ont versé leur montant prévu au fonds. En mars 1992, de nombreux pays, dont la France et le Royaume-Uni, navaient pas encore respecté leur engagement. Le protocole semble donner les résultats escomptés. La consommation mondiale actuelle de CFC est de 40 p. 100 moins élevée quen 1986. À ce rythme, la réduction visée de 50 p. 100 sera atteinte en 1992, soit trois ans avant la date fixée dans le protocole modifié(36). Depuis la signature de la modification de Londres du Protocole de Montréal en 1990, plusieurs grands pays industriels et quelques-unes des principales industries liées aux CFC ont annoncé de nombreuses nouvelles mesures pour accélérer lélimination des CFC. Les États-Unis ont indiqué quils élimineront la production de CFC et de la plupart des substances responsables de lappauvrissement de la couche dozone dici le 31 décembre 1995 plutôt quavant lan 2000. Le Japon travaille actuellement à un projet pour accélérer lélimination des CFC. LAllemagne, le Danemark et les Pays-Bas se sont engagés à éliminer les CFC dici à janvier 1995 et les autres pays de la Communauté économique européenne (CEE) étudieront la possibilité de prendre des mesures semblables. Le Canada a annoncé quil éliminera la production de CFC dici le 31 décembre 1995 plutôt quavant 1997, comme il lavait indiqué antérieurement. Les HCFC non récupérables seront éliminés dici à 2010 et ils auront cessé dêtre produits et importés avant 2020. Lindustrie répond également à cette nécessité de changement. La DuPont, le plus grand producteur de CFC au monde, interrompra la production de cette substance dici à 1997, soit trois ans plus tôt que prévu. Les grands fabricants dappareils électroniques, tels Matsushita, NEC et Sony, ont tous élaboré des programmes prévoyant lélimination de lutilisation des CFC avant 1995. Comme nous lavons mentionné plus haut, la Northern Telecom a mis au point une technique de soudage ne nécessitant aucun solvant de nettoyage. B. Mesures fédérales-provinciales prises au Canada Pour que le Canada puisse sengager sur le plan international, les différents ordres de gouvernement devront collaborer pour que les modifications nécessaires soient apportées à la réduction et à lélimination des agents ayant pour effet dappauvrir la couche dozone. En avril 1989, le Conseil canadien des ministres de lenvironnement (CCME) a chargé le comité daction fédéral-provincial de la Loi canadienne sur la protection de lenvironnement de coordonner lélaboration de mesures délimination dans toutes les provinces et territoires. Le CCME a pris les devants pour organiser une participation multi-juridictionnelle afin de réduire, de récupérer et de recycler les CFC. Le 21 août 1990, le CCME a mis sur pied un groupe de travail chargé délaborer un plan daction national en matière de réduction, de récupération et de recyclage. Le Plan daction national provisoire doit être présenté officiellement au CCME en mai 1992. Lélaboration rapide dun plan aussi important témoigne de lexcellente collaboration qui existe entre les différents gouvernements sur cette importante question environnementale. ce plan prévoit six tâches principales :
Certains gouvernements ont déjà commencé à mettre en oeuvre certains aspects du Plan daction national provisoire. En Nouvelle-Écosse et en Ontario, il est obligatoire de récupérer et de recycler les CFC utilisés pour le conditionnement de lair pendant la période dentretien courant ou avant la mise au rebut des véhicules. On prévoit que des mesures semblables auront été mises en place dans toutes les provinces dici à la fin de 1992. C. Mesures prises par le gouvernement fédéral En plus des travaux accomplis directement en collaboration avec les provinces, le gouvernement fédéral participe à dautres projets. Le 25 août 1991, le ministre de lEnvironnement a annoncé que 25 millions de dollars des fonds consacrés au Plan vert seraient utilisés pour renforcer la lutte entreprise par le Canada contre lappauvrissement de la couche dozone. De ces fonds, 9,2 millions de dollars seront consacrés à lélimination accrue des substances contribuant à lappauvrissement de la couche dozone (appui aux mesures délimination, à la réglementation, au recyclage et à la récupération). Le reste de la somme (15,8 millions de dollars) doit être administré par le Service de lenvironnement atmosphérique pour la recherche, la surveillance, la prévision des répercussions sur la couche dozone et lexploitation dun système davertissement sur les UV-B. Pour permettre aux Canadiens de se protéger de façon appropriée contre les UV-B qui sont plus intenses que jamais, Environnement Canada a annoncé la mise sur pied dun service de consultation peu de temps après que la NASA eut confirmé la forte possibilité que la couche dozone au-dessus dune grande partie du Canada soit fortement appauvrie. Ce service fonctionne depuis le 13 mars 1992, donc beaucoup plus tôt que prévu à lorigine, et il fournit des informations quotidiennes sur la période de la journée la moins nocive relativement à une exposition aux UV-B. Un service semblable est offert en Australie depuis plusieurs années. D. Mesures quil reste à prendre Les pays développés se sont donné pour objectif de réduire leurs sources de produits qui endommagent la couche dozone. Il reste encore à surmonter dimportants problèmes matériels, en ce qui a trait aux vastes dépôts déquipements et de matériaux contenant des CFC et aux aspirations des pays ne voie de développement. Les pays développés utilisent des CFC depuis linvention de ces produits il y a plus de 50 ans. Une grande partie des plastiques alvéolaires et des matières isolantes contenant des CFC se trouvent maintenant dans des dépotoirs et lon sait peu de chose relativement à la libération des CFC quils contiennent. En outre, il existe dans le monde plus dun milliard de réfrigérateurs et dappareils de climatisation dont un grand nombre sont mal entretenus ou laissent échapper des CFC, ou qui, sils ne sont plus utilisables, sont tout simplement rejetés dans des parcs à ferraille, où ils finissent par libérer des CFC. Il na été conclu aucune entente internationale qui garantisse que ces vastes quantités de CFC naboutiront pas dans latmosphère. À plus longue échéance, comme il ny aura plus aucune demande de CFC recyclés, il faudra trouver de nouveaux procédés pour détruire les CFC efficacement et économiquement. Les pays dEurope de lEst et les grands pays dAsie tels que la Chine et lInde ont des difficultés à aborder les problèmes liés à lappauvrissement de la couche dozone, dautant plus quil leur est relativement peu aisé dadopter des technologies plus raffinées. À léchelle mondiale, lInde et la Chine ne fabriquent actuellement que 3 p. 100 des produits chimiques qui affaiblissent la couche dozone, mais leur potentiel productif peut considérablement augmenter. La Chine, à elle seule, produit plus de huit millions de réfrigérateurs annuellement. Le fonds de 240 millions de dollars établi pour venir en aide aux pays en voie de développement ne représente quune assistance minime, compte tenu de lenvergure du problème. Le Canada et les autres pays développés doivent pouvoir faire une offre tangible aux pays en voie de développement, cest-à-dire surtout leur présenter des mécanismes reconnus de récupération et de recyclage, ainsi que des produits de substitution des CFC qui soient peu coûteux. Ensuite, il sera essentiel de procéder à la négociation « dententes mondiales », pour garantir la découverte dune solution réellement denvergure mondiale. Avant de conclure des « ententes mondiales », les pays développés pourraient envisager de lier les programmes dexpansion commerciale et les politiques daide étrangère à la réduction progressive de lemploi des CFC. Bien que tous les pays prennent actuellement des mesures de réduction et de modification de la production des CFC, les concentrations de lozone dans la couche dozone ne pourront revenir à la normale avant un siècle. Même si lon décidait dappliquer dans leur totalité les mesures de réduction contenues dans le Protocole de Montréal modifié, la concentration du chlore dans la stratosphère atteindrait une pointe denviron 4,1 parties par million dici à lan 2000, ce qui causerait une réduction de 10 p. 100 de lozone en hiver, et de 5 à 10 p. 100 en été(37). Compte tenu de cette probable réduction à long terme de la concentration de lozone stratosphérique, lhumanité devra sadapter aux conditions changeantes. Il y a de nombreuses façons de réduire les risques pour la santé. On peut par exemple appliquer sur lépiderme une crème solaire ayant un facteur de protection dau moins 15 et modifier certains détails de son mode de vie pour protéger son épiderme. En Nouvelle-Zélande, on oblige les écoliers à porter un chapeau et à déjeuner à lombre. En portant des lunettes de soleil de haute qualité, traitées de façon à absorber le rayonnement ultraviolet lorsquon se trouve à lextérieur dans des conditions de fort ensoleillement, on peut efficacement protéger ses yeux. En prenant des précautions appropriées, on peut réduire les dangers pour la santé, qui résultent de lappauvrissement de la couche dozone. La vie sur la planète demeure le résultat dun équilibre précaire entre de nombreux éléments différents. En employant les CFC, lhomme a sérieusement réduit la couche dozone, laquelle à de nombreux égards se comporte comme lécran solaire de la planète. Cette diminution des concentrations de lozone stratosphérique a intensifié les effets délétères du rayonnement UV-B, de sorte que la destruction liée aux effets de ce rayonnement augmentera probablement au moins jusquen lan 2000. La communauté internationale a coopéré plus que jamais pour remédier à cette situation. La réduction des quantités dagents destructeurs de la couche dozone, leur recyclage et leur remplacement par dautres produits progressent. On élabore actuellement de nouvelles technologies et des produits capables de remplacer les agents destructeurs de lozone. Depuis 1986, on a réduit lusage global des CFC de plus de 40 p. 100. Les projections actuelles indiquent que, selon le scénario de plus optimiste, la couche dozone atteindra son plus fort taux dappauvrissement vers lan 2000 et quil lui faudra de nombreuses années pour revenir à son état antérieur. Les populations devront apporter quelques modifications à leur mode de vie pour sadapter à lintensification du rayonnement UV-B et ainsi réduire autant que possible les effets nocifs de ce rayonnement pour la santé. Espérons que les autres formes de vie de la planète pourront également sadapter avec succès à lintensification du rayonnement UV-B. Même avec une entière coopération internationale, il reste quelques problèmes importants à résoudre. Comment peut-on contrôler de façon adéquate les stocks existants de CFC? Comment les pays en voie de développement, qui ont tant dexigences contradictoires, pourront-ils se convertir en protecteurs de la couche dozone? Tant que tous ces problèmes nauront pas été résolus, il sera impossible de garantir le succès à long terme des mesures de reconstitution de la couche dozone. Anderson, Stephen. « Halon and Stratospheric Ozone Issue ». Fire Journal, vol. 81, no 3, mai-juin 1987. « Code de pratiques visant la réduction des émissions de chlorofluorocarbures des systèmes de réfrigération et de conditionnement dair ». Loi canadienne sur la protection de lenvironnement, mars 1991. « Closing in on Arctic Ozone ». New Scientist, 9 novembre 1991. Comité permanent de lenvironnement. Les CFC, HCSC, des émissions mortelles : rapport. Juin 1990. Environnement Canada. Protection de la couche dozone. Mars 1988. Environmental Effects of Ozone Depletion : 1991 Update. Programme des Nations Unies sur lenvironnement (PNUE), novembre 1991. Milko, Robert. Lappauvrissement de la couche dozone et le Protocole de Montréal. Bibliothèque du Parlement, 28 septembre 1987. « The Stratospheric Ozone Layer Over the U.S. Has Been Found Thinner in Summer ». Environmental Science Technology, vol. 26, no 1, 1992. Synthèse des rapports produits par le Groupe dévaluation scientifique de la couche dozone, du Groupe dévaluation des effets sur lenvironnement, du Groupe dévaluation des effets sur lenvironnement, du Groupe dévaluation des facteurs technologiques et économiques, préparée par les présidents des groupes dévaluation à lintention des parties du Protocole de Montréal, novembre 1991. « Volcanic Dust Threatens the Ozone Layer ». New Scientist, 7 septembre 1991. Watson, Robert. Present State of Knowledge of the Ozone Layer. NASA, juin 1988.
(1) Environnement Canada, Protection de la couche dozone, mars 1988, p. 5. (2) Robert Watson, Present State of Knowledge of the Ozone Layer, NASA, juin 1988, p. 3 (3) Une réaction « hétérogène » est une réaction qui fait intervenir des particules gazeuses et des particules solides. (4) « Volcanic Dust Threatens the Ozone Layer », New Scientist, 7 septembre 1991, p. 27. (5) Environmental Effects of Ozone Depletion : 1991 Update, Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE), novembre 1991. (6) Ibid. (traduction). (7) Ibid. (traduction). (8) Dr Howard Koh, New England Journal of Medicine, vol.325, no 3, 18 juillet 1991, p. 171. (9) Ibid. (10) Fiche documentaire dEnvironnement Canada, p. 1. (11) Environmental Effects of Ozone Depletion (1991), p. iii. (12) Ibid., p. iv. (13) Ibid. (14) Stephen O. Anderson, « Halons and the Stratospheric Ozone Issue », Fire Journal, vol. 8, no 3, mai-juin 1987. (15) Environmental Effects of Ozone Depletion (1991), p. iv. (16) Synthèse des rapports produits par le Groupe dévaluation scientifique de la couche dozone, du Groupe dévaluation des effets sur lenvironnement, du Groupe dévaluation des facteurs écologiques et économiques, préparée par les présidents des groupes dévaluation des parties au Protocole de Montréal, novembre 1991, p. 6. (17) Environmental Effects of Ozone Depletion (1991), p. iii (traduction). (18) Ibid., p. iv. (19) Ibid. (traduction). (20) Groupe dévaluation scientifique de la couche dozone (1991), p. 6. (21) Environnement Canada, Info-ozone, 11 mars 1992. (22) Robert Watson, Present State of Knowledge of the Ozone Layer, NASA, juin 1988, p. 3. (23) Environmental Effects of Ozone Depletion (1991), p. iii. (24) Ibid. (25) Groupe dévaluation scientifique de la couche dozone (1991), p. 3. (26) « The Stratospheric Ozone Layer Over the U.S. Has Been Found Thinner in Summer », Environmental Science Technology, vol. 26, no 1, 1992, (traduction). (27) Groupe dévaluation scientifique de la couche dozone (1991), p. 3. (28) Ibid. (29) Ibid. (30) « The Stratospheric Ozone Layer », (1992) (traduction). (31) Ibid. (traduction). (32) « Cooling with Sound : An Effort to Save Ozone Shield », New York Times, 25 février 1992. (33) William Murray, « Percées technologiques découlant de lélimination graduelle des CFC », Document produit pour le comité permanent de la Chambre des communes chargé de lenvironnement, Bibliothèque du Parlement, 1er avril 1992, p. 2. (34) Ibid. (35) « No More Ozone-Depleting Solvents », Toronto Star, 16 décembre 1991. (36) Groupe dévaluation scientifique de la couche dozone (1991), p. 7. (37) Groupe dévaluation scientifique de la couche dozone (1991), p. 5. |