BP-455F L'UTILISATION DE LA
TECHNOLOGIE MODERNE
Rédaction :
TABLE DES MATIÈRES
QU'EST-CE QUE L'AUTOROUTE DE L'INFORMATION? USAGES QUE FONT ACUTELLEMENT
LES PARLEMENTS ET USAGES FUTURS DE
L'INTERNET PAR LES PARLEMENTAIRES AUTRES EXEMPLES DE LA TECHNOLOGIE DES COMMUNICATIONS MODERNE ANNEXE 1 -- LE RÉSEAU INTERNET
ET SA TERMINOLOGIE
L'UTILISATION DE LA TECHNOLOGIE MODERNE DES
À une époque où le grand public exige de ses institutions et de ses représentants une plus grande accessibilité, ainsi que plus de transparence de reddition de comptes et d'efficience, on s'attend que les parlements et les parlementaires proposent des solutions aux problèmes toujours plus complexes auxquels fait face la société. Pour mieux exercer ce mandat, tant les parlements que les parlementaires comptent de plus en plus sur les communications. Lutilisation de la technologie des communications est en pleine croissance partout dans le monde, si bien que, à de nombreux égards, la distance et lemplacement ne constituent plus des obstacles à une communication efficace. Même si nombre des pays en développement ne possèdent pas en la matière une infrastructure du calibre de celle des pays industrialisés, les dernières trouvailles, notamment les satellites et les systèmes numériques de communication cellulaire sans fil, leur permettent de sauter certaines étapes sur le parcours de la progression technologique. La tendance à lévolution rapide des techniques et à loffre de moyens technologiques à prix abordable, qui devrait se poursuivre dans un avenir prévisible, aura toutes sortes de conséquences. Le nombre des technologies de communication et les utilisations qui en sont faites continuent de saccroître. Il y a un peu plus de 100 ans, le télégraphe et le téléphone constituaient les toutes dernières découvertes techniques. Ces dernières décennies, le monde a connu lavènement du télécopieur, aujourd'hui incontournable, ainsi que celui du téléavertisseur et du téléphone cellulaire en plusieurs versions, et des conférences téléphoniques bon marché. Dans le monde des communications, un des hauts faits sest révélé être lavènement de l« autoroute de linformation ». Nous décrivons ci-après comment de nombreux parlements et de nombreux parlementaires utilisent déjà efficacement la technologie des communications, et en quoi cette pratique pourra prendre de lampleur à lavenir. Nous mettons laccent sur les applications auxquelles recourent les parlementaires pour communiquer avec leurs commettants et avec les médias, ainsi que sur lutilisation de lautoroute de linformation à des fins de recherche. QUEST-CE QUE LAUTOROUTE DE LINFORMATION? La technologie de base qui sous-tend lautoroute de linformation existe depuis un certain temps déjà. Plus particulièrement, le terme « autoroute de linformation » évoque la convergence de divers réseaux de télécommunication et systèmes informatiques vers un seul « réseau de réseaux » denvergure mondiale où se trouvent toutes sortes de renseignements. Les logiciels ultra-perfectionnés qui permettent aux utilisateurs de se retrouver dans tout un univers dinformation font partie intégrante de lautoroute électronique. Certaines des prétentions faites à propos de lautoroute sont grandement exagérées, mais il faut signaler que les problèmes techniques éprouvés il y a quelques années à peine se sont réglés beaucoup plus rapidement que prévu. De nos jours, les gens utilisent encore des systèmes distincts pour obtenir divers services, par exemple le téléphone, la câblodistribution, les systèmes de communication par satellite et les réseaux informatiques. Toutefois, la situation évolue rapidement. Avec lavènement de deux nouvelles technologies, la « numérisation » et la « fibre optique », lindustrie des communications sest transformée radicalement. La numérisation consiste en la conversion de textes, de son, dimages (vidéo ou autres), etc. en un format numérisé qui permet à tous les systèmes de communication de se brancher sur un seul et unique réseau. La substitution de câbles en fibre optique aux fils en cuivre et ladoption de commutateurs numériques ont servi à accroître sensiblement le nombre de signaux que peut relayer un seul fil ou un seul câble (largeur de bande). Cela permet à des applications qui permettent de « transporter » de vastes sommes dinformation, par exemple les documents vidéo ou les images radiologiques servant au diagnostic médical fait à distance, de gagner en rapidité et en rentabilité. Le nombre de personnes, de gouvernements et dentreprises du secteur privé qui recourent à l'Internet, après avoir connu une croissance très rapide, est maintenant significatif. Nombre des réseaux mondiaux privés, comme America On Line et CompuServe, sont maintenant entièrement connectés à l'Internet. Durant les quelques dernières années, on a réglé certaines des questions clés concernant l'Internet, par exemple la sécurité effective des informations et la sécurité des opérations financières. Ce succès, conjugué à lensemble diversifié de matériel numérique que véhicule le système, donne à penser que l'Internet est peut-être bien le précurseur dune autoroute mondiale de linformation. (Pour une brève explication de lInternet et de certains des termes qui y sont couramment associés, voir lannexe 1.)
Le nombre de personnes qui utilisent l'Internet est difficile à estimer, mais il augmente très rapidement. Au début des années 90, un million de personnes étaient branchées sur un réseau informatique à base de textes « engorgé » par du courrier électronique et des renseignements scientifiques sous forme de code binaire. À mesure que sest simplifiée la façon daccéder à l'Internet, la valeur du réseau a augmenté. Le nombre dutilisateurs dans le monde entier sélève désormais à quelque 57 millions, selon John S. Quaterman, de Matrix Information and Directory Services, à Austin (Texas). M. Quaterman estime que ce nombre atteindra les 700 millions dici la fin du siècle(3). À lheure actuelle, le taux dutilisation par habitant est le plus élevé dans les pays industrialisés, le Canada et les États-Unis présentant des taux de pénétration parmi les plus élevés au monde. Selon certaines sources, dès le début de 1996, plus de 17 p. 100 des Canadiens avaient accès à l'Internet, depuis leur domicile ou leur bureau(4). Lavènement de microordinateurs moins coûteux et dappareils de télécommunication à prix abordable comme les modems(5) est tel que le nombre de personnes ayant accès à l'Internet dans le monde entier est vraisemblablement appelé à augmenter. De même, nombre de pays branchent écoles et bibliothèques publiques à l'Internet. Dailleurs, les universités ont été parmi les premiers établissements à se brancher au système. À cet égard, le Canada montre le chemin.
Ce sont les pays industrialisés qui disposent dune infrastructure imposante particulièrement du point de vue des communications, mais lusage accru de communications par satellite, aussi bien que la mise en orbite éventuelle de satellites consacrés exclusivement à lautoroute de linformation devraient permettre laccès à l'Internet de nimporte quel point dans le monde. Citons à ce chapitre lexemple de la technologie du réseau Teledesic proposé par Microsoft et Craig McCaw, pionnier des télécommunications. Il sagit dun réseau mobile de communication à bande large regroupant des centaines de satellites en orbite basse. Le réseau Teledesic est conçu pour loffre de services de télécommunication sans fil à la manière des réseaux de fibre optique, notamment laccès à l'Internet en mode interactif, la voix, les données et les vidéoconférences. Le coût de laccès à l'Internet demeurera un obstacle pour nombre de gens, mais surtout dans les pays relativement peu prospères. USAGES QUE FONT ACTUELLEMENT LES PARLEMENTS Lutilisation de l'Internet par les parlements et les parlementaires augmente rapidement. Les États-Unis, le Canada et les pays dEurope figurent parmi les premiers qui aient fourni des renseignements par l'Internet sur les activités parlementaires. Au Canada, les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et, dans bien des cas, les administrations municipales, offrent désormais une panoplie de renseignements et de services par l'Internet. Voici certaines des applications générales de lautoroute de linformation en ce qui concerne les parlements :
Voici certaines des façons dont les parlementaires recourent individuellement à lautoroute de linformation :
Daucuns affirment que l'Internet est une bibliothèque virtuelle, mais cest loin dêtre le cas. À lheure actuelle, l'Internet donne accès à toute une série de renseignements sur pratiquement nimporte quel sujet, surtout par la voie de nombreux sites Web et groupes dutilisateurs spécialisés. Les sites Web couvrent un terrain proprement immense, depuis le journal intime dune personne jusquaux sites de promotion et dinformation des grandes sociétés, des institutions et des gouvernements, en passant par la pornographie, le logiciel piraté et les articles spécialisés dintérêt personnel.
Les groupes dintérêt ont souvent un site Web où les renseignements donnés sont biaisés ou partiaux. Par ailleurs, linformation provenant des meilleures sources peut aussi se révéler incomplète ou inexacte, et servir au mieux à établir les paramètres généraux dune question. Il ne faut pas croire aveuglément que les renseignements donnés sont exacts tout simplement parce quils se trouvent sur lautoroute de linformation. Il faut être tout aussi sceptique dans le cas de l'Internet que dans celui dautres sources. Dailleurs, les professionnels qui utilisent l'Internet signalent bien que, en labsence de lanalyse éclairée qui simpose, la vaste quantité dinformations quoffre le système peut faire obstacle au processus décisionnel, plutôt que de la faciliter.
Par conséquent, il faut consacrer des ressources pour filtrer les renseignements donnés et préparer une analyse et un examen des questions intéressant une politique officielle, sinon lautoroute de linformation ne sera jamais exploitée au maximum. USAGES FUTURS DE lINTERNET PAR LES PARLEMENTAIRES Sur le plan strictement technique, il est dores et déjà possible pour les parlementaires et les parlements dadopter de nombreux usages « futurs » de l'Internet. Par exemple, l'Internet peut autoriser la transmission en temps réel dimages, de sons et de conversations téléphoniques.
À lavenir, laccessibilité générale de services de télécommunication haute vitesse à très large bande autorisera une transmission multimédia simultanée (voix, données et vidéo) par l'Internet à peu de frais. Cela serait particulièrement utile pour accueillir le témoignage dune personne demeurant dans un lieu éloigné, voire directement du domicile dun commettant. Les visiophones fonctionnant sur l'Internet permettront dorganiser des conférences virtuelles réunissant des parlementaires de différents assemblées législatives, de tous ordres de gouvernement et de divers pays. Nombre des autres usages possibles de lInternet dont il est question plus bas seraient relativement faciles à adopter dans un pays industrialisé comme le Canada. Par contre, étant donné le taux de pénétration généralement faible de lInternet dans nombre de pays en développement, les perspectives à cet égard seraient beaucoup plus minces.
AUTRES EXEMPLES DE LA TECHNOLOGIE DES COMMUNICATIONS MODERNE Laspect et la complexité technologique dautres moyens de communication varient considérablement. Songeons ici notamment aux produits sur support papier conventionnels ainsi quaux méthodes de transmission connexes, par exemple les messagers, les télécopieurs et les disquettes dordinateur, qui peuvent être expédiés par la poste ou remis en main propre. Lexemple le plus répandu (et souvent oublié) de la technologie de linformation est le téléphone, outil de base à partir duquel lindustrie des télécommunications a évolué. (On trouvera à lannexe 2 une brève explication de certains des termes généraux dutilisation commune associés à la technologie de linformation.) On trouvera ci-dessous une description de certains des produits et des services déjà utilisés par les parlements et les parlementaires, ou sur le point de lêtre.
Avec lavènement du projet Iridium service sans fil mondial (voix, données, télécopie et recherche de personnes) dont lexploitation commerciale débutera en 1998 les communications sans fil mondiales faisant appel à des téléphones mobiles et à des téléavertisseurs cesseront dêtre un rêve pour devenir une réalité. La technologie permettra de repérer le téléphone dun abonné et de permettre la communication entre deux points donnés, partout dans le monde. Les téléphones à main seront raccordés à des ordinateurs portatifs, à des assistants numériques personnels ainsi quà des « ordinateurs de poche » (petits ordinateurs qui tiennent dans la paume de la main). Ainsi, la technologie des communications occupera encore plus de place dans la vie quotidienne des parlementaires et de leurs commettants. Or, les Canadiennes et les Canadiens compteront peut-être sur un accès complet à leurs représentants élus ainsi quà des données et à des services, à tous les niveaux des activités gouvernementales. On peut même penser quils lexigeront. Grâce à la technologie des communications, les bureaux des députés, au Parlement et dans les circonscriptions, pourraient être mieux intégrés et se comporter davantage comme les entreprises du secteur privé. Le fait dêtre en mesure daccéder à plus de données pourrait aider les députés à colliger des renseignements à propos des intérêts et des préoccupations de leurs commettants et, donc, dy répondre de façon plus efficiente. Les partis politiques pourraient également utiliser la technologie pour établir leurs politiques. En revanche, on peut craindre quune multiplication des communications par courrier électronique entre les législateurs et leurs commettants nentraîne une surcharge de travail pour les parlementaires et les membres de leur personnel. La technologie peut mettre des renseignements utiles à la disposition des personnes qui se consacrent à lexamen de dispositions législatives ou siègent à des comités parlementaires; elle peut aussi faciliter la communication entre les parlementaires et divers intervenants. Malgré ces données additionnelles et lamélioration des communications, le processus décisionnel, tel quil existe dans le contexte parlementaire, demeurera essentiellement le même. Dun point de vue institutionnel, la technologie des communications a la capacité de rationaliser le processus législatif. Si les parlementaires le souhaitent, elle pourrait incontestablement accroître laccessibilité des données stockées par le gouvernement et les aider à sacquitter du volet de leur mandat qui concerne la supervision et le contrôle des activités du pouvoir exécutif. La technologie pourrait aussi doter les citoyens dun meilleur accès au Parlement et au gouvernement, ainsi que leur permettre dy participer, ce qui rapprocherait la démocratie du peuple. Pour sacquitter de leurs rôles plus efficacement, les parlements et les parlementaires peuvent utiliser la technologie des communications, en particulier l'Internet, et ils le font. La pertinence de l'Internet, à titre doutil de recherche et de moyen de communication efficace entre les parlementaires et leurs commettants, saffirmera indéniablement dans un avenir prévisible. Les assemblées législatives peuvent avoir recours à cette technologie pour réduire les frais de déplacement, stimuler le dialogue avec les commettants, répondre plus efficacement aux demandes de renseignements formulées par ces derniers, informer le public des activités des représentants élus, améliorer le processus décisionnel dans les parlements et, enfin, promouvoir le dialogue et la communication entre ordres de gouvernement ainsi quentre pays. Une surcharge dinformation et des données de piètre qualité ou laissées à létat brut comptent toutefois parmi les écueils possibles. Le fait que l'Internet ne soit pas aussi accessible et abordable partout, notamment dans les pays en voie de développement, demeure aussi un obstacle à son utilisation aux quatre coins du monde.
LE RÉSEAU INTERNET ET SA TERMINOLOGIE
Aperçu de lInternet Quest-ce que le réseau Internet? L'Internet est un réseau important constitué de réseaux plus petits qui acceptent de communiquer entre eux à laide dun ensemble commun de normes. L'Internet est maintenant un réseau mondial qui, en janvier 1997, comptait 16 millions dordinateurs hôtes(11). Il est difficile détablir avec exactitude le nombre actuel dutilisateurs; selon des estimations, il y en aurait 57 millions dans le monde. Quel genre dinformation trouve-t-on dans l'Internet? La plus grande partie de linformation offerte gratuitement sur l'Internet comprend des documents gouvernementaux, des ouvrages dont les droits dauteur sont arrivés à expiration, dautres du domaine public ou des ouvrages rendus accessibles à titre expérimental par leurs auteurs. À mesure que l'Internet croît, lintérêt envers des utilisations commerciales du réseau augmente. Sur l'Internet, le courrier et la monnaie électronique sont aujourdhui répandus; ils permettent, en direct, la vente au détail darticles. Des devis, des icônes et des photos sont utilisés pour faciliter la tâche aux acheteurs. Quelles sont les principales utilisations de lInternet? L'Internet rend possibles le courrier électronique, les conversations en direct, laccès aux bases de données et lextraction de fichiers. Il permet aussi de participer à diverses discussions partout dans le monde. Le service le plus utilisé reste le courrier électronique, où chaque utilisateur de lInternet a son identification propre. Les sites Web viennent au deuxième rang : en juin 1997, on en a dénombré plus de 1,1 million(12). Termes courants relatifs à l'Internet Accès Dans le contexte du Web, on entend par « accès » toute demande présentée par un fureteur Web transmise à un serveur Web pour un élément donné; pour quun fureteur Web affiche une page contenant trois graphiques, le serveur fait donc lobjet de quatre « accès » : un pour la page HTML et un pour chacun des trois graphiques. On utilise souvent les « accès » comme mesure très grossière de la charge dun serveur. Archie Service de réseau qui recherche des fichiers dans des sites FTP (protocole de transfert de fichiers) selon des critères de recherche relativement simples. Central Services Organization (CSO) Organisation de services centralisés qui facilite la recherche des utilisateurs et des adresses dans les bases de données. CERN Organisation européenne pour la recherche nucléaire; il sagit dun laboratoire européen de physique des particules qui est une association collective de chercheurs. Documents RFC Document direct contenant des propositions, des normes et dautres informations concernant les technologies de l'Internet. Les documents RFC sont accessibles auprès de FTP anonymes se trouvant dans divers lieux, y compris ladresse dInterNIC : ds.internic.net. Finger Service qui répond aux demandes et extrait linformation de lutilisateur à distance. Foire aux questions (FAQ) Document où lon répond aux questions souvent posées. Largement accessibles en direct, les FAQ visent un large éventail de sujets, de la cuisine gastronomique aux arcanes du TCP/IP. Fournisseur Internet Entreprise ou organisation branchée à l'Internet et permettant à ses clients (utilisateurs) daccéder au système. Actuellement, les fournisseurs de services mettent à la disposition de leurs utilisateurs une adresse ou un site de courrier électronique, en plus de leur permettre daccéder à Usenet, aux sites Web de lInternet et à des services de transfert de fichiers. De plus, les utilisateurs peuvent stocker gratuitement des données dans lordinateur du fournisseur de services (en général, jusquà cinq mégaoctets gratuitement). Souvent, ils permettent à chacun des clients de créer et dutiliser gratuitement leur propre site Web. Fureteur Logiciel qui assure linterface avec le réseau mondial World Wide Web, Netscape et Microsoft Explorer étant les deux systèmes les plus populaires. Gopher Service dinformation textuelle piloté par menus qui permet aux utilisateurs dextraire de linformation sans quil soit nécessaire de connaître lendroit où se trouvent les ressources. Avec la montée rapide de lutilisation du Web, celle des gopher a grandement diminué. Hôte Tout ordinateur raccordé à un réseau où sont stockés des services accessibles aux autres ordinateurs du réseau. Il arrive assez fréquemment quun appareil hôte fournisse quelques services, par exemple WWW et USENET. Internet Network Information Center (InterNIC) Organisation administrative responsable, entre autres choses, de lallocation des noms de domaine et de la distribution des documents RFC. InterNIC est actuellement exploité par Network Solutions et AT&T. Intranet Le terme Intranet a été utilisé pour décrire la première vague de logiciels Internet qui ont fait leur apparition dans des entreprises et des organisations comme le Parlement du Canada. De nombreux réseaux Intranet reposent sur des serveurs Web faisant appel au langage HTML. Les entreprises et les organisations constatent que les mêmes avantages sappliquent aux réseaux Extranet, grâce auxquels elles peuvent communiquer avec des partenaires de lextérieur par lintermédiaire de lInternet. Langage de balisage hypertexte (HTML) Langage de description de page sous forme de texte qui fait appel à des balises pour décrire des idiomes de formatage et permet la création de documents au format complexe, à laide déditeurs de textes courants. HTML est le langage utilisé pour créer des pages Web. Ligne dusager numérique asymétrique Technologie de téléphonie numérique qui permet des connexions à grande vitesse avec l'Internet, à laide de lignes téléphoniques en cuivre ordinaires. On dit de cette technologie quelle est « asymétrique » parce que les vitesses des liaisons montantes (64 kbps) diffèrent considérablement de celles des liaisons descendantes (jusquà 6 Mbit/s). Cette technologie nest accessible que dans des marchés choisis. Network News Transfer Protocol (NNTP) Protocole de transfert de nouvelles dans le réseau. Méthode courante de transfert des articles par Usenet. Page daccueil Lexpression « page d'accueil » a plusieurs significations. À lorigine, elle désignait la page Web utilisée par un fureteur au moment de sa mise en marche. Aujourdhui, elle désigne plus communément la page Web principale dune entreprise, dune organisation, dun particulier, ou encore, plus simplement, la page principale dun recueil de pages Web, par exemple « Ne manquez pas la nouvelle page daccueil de Pierre Untel ». PALS Interface de base de données de bibliothèque standard. Protocole Internet (IP) Protocole responsable de la transmission de paquets de données par l'Internet et de leur routage vers les destinataires. Accoler à un paquet une adresse IP identifiant un hôte Internet et le transmettre à laide de ladresse IP revient à adresser une enveloppe et à la mettre à la poste. Ladresse IP joue le rôle du bureau de poste, permettant aux réseaux et aux routeurs mêlés au processus dacheminement de communiquer entre eux pour faire en sorte que le paquet parvienne au destinataire. Protocole de transfert de fichier (FTP) Méthode courante de transfert de fichiers dans les réseaux. Réseau Extranet Un réseau Extranet est semblable à un réseau intranet dentreprise, à ceci près quil étend ses ramifications jusque dans l'Internet. Il permet à des entreprises (ou à des organisations) choisies daccéder au réseau de la société par lentremise de lInternet, tout en bloquant laccès aux autres. Service de nom de domaines (DNS) Base de données en direct qui établit une corrélation entre les adresses IP (par exemple, 128.10.3.42) et des noms de domaines lisibles pour les humains, par exemple parl.gc.ca. La base de données nest pas stockée dans un ordinateur particulier; elle est plutôt répartie entre des milliers de serveurs de noms se trouvant dans l'Internet. Telnet Programme qui permet dutiliser les ordinateurs dautres réseaux reliés à l'Internet à laide de procédures très standard. Uniform Resource Locator (URL) Releveur uniforme des coordonnées des ressources; il sagit dune façon uniformisée de représenter différents services de réseau, de média et de documents dans le Web. Ce système dadressage unique est essentiel au repérage de sources dinformation dans l'Internet. Usenet Réseau mondial de nouvelles ayant une très vaste gamme de champs dintérêt. Le nombre de groupes dintérêt, où de multiples langues sont représentées, augmente chaque jour. Virtual Reality Modeling Language (VRML) Contrepartie en trois dimensions du HTML, le VRML est un langage à base de scripts qui permet de décrire des scènes complexes en trois dimensions dans des fichiers-textes simples et de les afficher dans des fureteurs Web compatibles. Webmestre Administrateur responsable de la gestion (et souvent de la conception) dun site Web. Whois Service qui permet de trouver le nom dun utilisateur en particulier dans l'Internet. Wide Area Information Servers (WAIS) Serveurs dinformation à vaste zone; il sagit dun service qui permet aux utilisateurs de rechercher intelligemment de linformation dans les bases de données de lInternet. World Wide Web (ou Web) Projet visant à créer une méthode universelle et hypermédia daccès à linformation dans l'Internet. Le Web est rapidement devenu la principale forme daccès à linformation dans l'Internet. Dans sa forme la plus simple, un site Web est un petit document qui contient des liens avec dautres documents auxquels on peut accéder directement, où quon se trouve dans l'Internet. Il sensuit que la quasi-totalité des petits ordinateurs se trouvant dans des foyers ou des bureaux peuvent être raccordés (par téléphone, câble ou satellite) à un fournisseur de services, qui raccorde le site à lensemble de lInternet. De la même façon, un fournisseur de services peut offrir gratuitement à ses utilisateurs leur propre site Web, ces derniers ayant par ailleurs très peu de moyens de savoir ce qui se trouve dans lordinateur du fournisseur de services.
TERMES GÉNÉRAUX DE LA TECHNOLOGIE DE LINFORMATION
Base de données Collection de données informatisées traitant dun domaine particulier et que lon peut extraire grâce à un dialogue interactif avec un système informatique. Baud Ce terme sert à exprimer le nombre de bits dinformation transmis à la seconde. Avec de très grandes vitesses de transfert, on utilise par convention les bits à la seconde ou bps (bits per second). Bit Contraction de BInary digiT, ce terme sert à désigner un chiffre binaire un ou zéro, et cest une unité dinformation. Gigaoctet Représentation de 1 024 mégaoctets ou 1 048 576 kilooctets. On utilise souvent labréviation Go. Kilooctet Représentation simplifiée de 1 024 octets. Une page de texte peut généralement stocker de deux à quatre Ko alors quune image dune page de texte peut prendre de 60 à 120 Ko. Largeur de bande Moyen simplifié de décrire la quantité dinformation qui peut être transmise. Lorsque la largeur de bande est plus grande, la vitesse de transmission des données est plus élevée. Ligne Canal ou conducteur qui peut transmettre des signaux. Logiciel Programmes ou routines internes qui permettent à lordinateur deffectuer des tâches bien précises. Il existe plusieurs catégories différentes de programmes; les systèmes dexploitation et les programmes dapplication sont deux des principaux types de logiciels. Matériel Équipement physique (par exemple, le terminal, le moniteur de lordinateur, etc.). Mégaoctet Représentation de 1 024 kilooctets. Pour mettre ce terme en perspective, il faut savoir que de gros programmes informatiques perfectionnés ont souvent besoin dune mémoire de 5 à 30 Mo, alors quune grande photographie numérique de haute qualité et non comprimée peut prendre jusquà 1 Mo de mémoire. Mémoire vive (RAM) Abréviation de Random Access Memory; cette mémoire est utilisée dans tous les ordinateurs pour le stockage temporaire des données et des instructions qui doivent être traitées par lordinateur. Modem Abréviation de MOdulator-DEModulateur. Il s'agit d'un appareil de transmission des données qui convertit le signal informatique (numérique) en un signal téléphonique (signal analogique) et inversement. En 1997, on trouve sur le marché, à un prix relativement bas, des modems ayant une vitesse de transmission de 56 000 Kbps (soit 1 000 bits par seconde). Octet Série de huit chiffres binaires. Dans le cas de ASCII, un octet peut représenter 256 caractères ou symboles différents. Réseau informatique Il sagit dun ensemble de deux ordinateurs ou plus qui interagissent et communiquent entre eux. La quantité de données quun réseau peut transmettre varie beaucoup selon la technologie utilisée (par exemple la fibre optique). Réseau local Ce terme sapplique généralement aux réseaux informatiques fonctionnant dans un secteur géographique relativement petit. T-1 à T-3 Catégories ou standards spéciaux de lignes téléphoniques commerciales pouvant acheminer une grande quantité de données numériques. T1 peut acheminer 1,544 Mbits de données à la seconde (Mbps); T-2 est léquivalent de quatre T-1, avec une largeur de bande de 6,3 Mbps, alors que T-3 est léquivalent de 28 T-1, avec une largeur de bande de 44,3 Mbps. De plus, T-3 peut être multiplexé en une ligne spécialisée à grande vitesse pouvant atteindre 560 Mbps; habituellement, un tel flux est transmis par fibre optique ou par micro-ondes. Téléconférence Il existe deux types principaux de téléconférence :
Vidéoconférence Communication vidéo et audio entre deux personnes ou plus à laide dun codeur-décodeur vidéo (vidéocodex) à chaque extrémité, ces appareils étant reliés par des circuits numériques. Alors quil fallait auparavant au moins des vitesses T-1 (1,54 mégabits à la seconde), il y a maintenant des systèmes qui offrent une qualité acceptable pour usage général à 128 Kbits/s. * Cette étude a été rédigée à l'origine pour la délégation du Parlement du Canada à la Conférence parlementaire des Amériques, qui s'est tenue en septembre 1997, à Québec. (1) Contact, communauté, contenu : le défi de lautoroute de linformation, rapport final du Comité consultatif sur lautoroute de linformation, septembre 1995, page vi. (2) Lyotard, Jean-François, La Condition postmoderne : rapport sur le savoir, Les éditions de Minuit, Paris, 1979, Introduction. (3) Joshua Cooper, Ramo, « Welcome To The Wired World », Time, le 3 février, vol. 149, no 5, 1997. (4) Comité permanent de l'Industrie de la Chambre des communes, Témoignages, séance no 3, 27 mars 1996, p. 12 (M. Binder, Sous-ministre adjoint, Secteur du spectre, Technologies de linformation et Télécommunications, Industrie Canada). (5) Modem abréviation de MOdulateur-DÉModulateur. Appareil de transmission de données qui convertit le signal informatique (numérique) en signal téléphonique (signal analogique) et inversement. En juin 1997, les modems ayant un taux de transmission de 56 kbps (soit 1 000 bits par seconde) sont offerts dans le commerce à un prix relativement peu élevé. (6) Comité permanent de lindustrie, Témoignages, séance no 2, 26 mars 1996, p. 22-23 et 25-26 (M. Hull, représentant dIndustrie Canada). (7) Clifford Lynch, « Searching the Internet », Scientific American, mars 1997, p. 52 (traduction). (8) Jan Bortnick, « Overview », Government Information Quarterly, vol. 8, no 3, 1991, p. 255 (traduction). (9) « U.S. Congress Broadcasts Hearing On Internet », Reuters, 26 juin 1996 (traduction). (10) Kevin Phillipes, « Virtual Washington », Times (GTIM), vol. 145, no 12, printemps 1995, p. 65-68. (11) 'Hobbes' Internet Timeline v3.0', de Robert H. Zakon, adresse Internet : info.isoc.org/guest/zakon/Internet/History/HIT.html. (12) Ibid. |