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PRB 99-1F Rédaction :
Le lien entre la santé et litinérance est double : la maladie prédispose les particuliers et les familles à litinérance, et cette dernière donne lieu à des problèmes de santé particuliers. Dans ce module, nous traitons des problèmes de santé des sans-abri, des entraves à leur bonne santé et de quelques solutions possibles. Nous mettons principalement laccent sur les mesures dordre municipal et provincial, mais nous abordons aussi le rôle du gouvernement fédéral. Depuis quil a cessé, il y a une trentaine dannées, de voir la santé comme étant uniquement labsence de maladie ou dinfirmité, le Canada sest acquis une réputation internationale pour son travail conceptuel dans le domaine de la santé. Depuis le rapport de 1974 intitulé Nouvelle perspective de la santé des Canadiens, le gouvernement fédéral ne conçoit plus la santé uniquement en termes biologiques ou médicaux, mais juge quelle sexprime également en fonction du contexte social, économique, politique et culturel(2). La « santé de la population », lun des principaux éléments du cadre conceptuel en application actuellement, met laccent sur les déterminants fondamentaux de la santé, cest-à-dire les facteurs qui font que les gens sont et restent en santé : le revenu et le statut social, les réseaux de soutien social, léducation, lemploi et les conditions de travail, lenvironnement physique, le patrimoine biologique et génétique, les pratiques dhygiène personnelle et les habiletés dadaptation, le développement denfants en santé et les services de santé. On voit tout de suite que bon nombre de ces déterminants font défaut chez la majorité des itinérants et que la pauvreté, le chômage, la maladie mentale et le déracinement constituent les principales causes et les principaux résultats de leur situation. Les études sur les sans-abri montrent quils présentent généralement les mêmes maladies que lensemble de la population, mais que les conditions dans lesquelles ils vivent ont une incidence défavorable sur leur santé générale à court et à long terme. Leur taux de mortalité est plus élevé : selon une étude menée à Toronto sur des itinérants décédés entre 1979 et 1990, 71 p. 100 de ceux-ci avaient moins de 70 ans, comparativement à 38 p. 100 pour les personnes logées(3). Si certains sans-logis meurent à cause du froid, la plupart succombent à des blessures, à des surdoses et à des maladies éthyliques du foie. Les conditions climatiques conjuguées au stress psychologique et à lexposition à des maladies transmissibles créent un milieu qui favorise tout un éventail de problèmes de santé, y compris les engelures, la tuberculose, les affections de la peau, les maladies cardio-respiratoires, les déficiences nutritionnelles et le manque de sommeil. De longues périodes ditinérance causent des problèmes de santé chroniques, notamment des affections musculosquelettiques et dentaires. Entraves à la santé des sans-abri et solutions possibles Cest manifestement labsence de logement adéquat, sûr, accessible et abordable qui constitue le principal obstacle à la santé des sans-abri puisque ceux-ci se trouvent privés du même coup dun emploi, du soutien de la collectivité, des soins de santé personnels et de laccès aux services de santé. Litinérance rend difficile, voire impossible, laccès aux services de soins de santé. Les sans-abri ne peuvent pas se faire traiter sils nont pas de carte dassurance-maladie (et il faut, pour obtenir une carte, fournir une adresse) et ils ne peuvent pas payer les soins non couverts par les régimes provinciaux dassurance-maladie ni les médicaments puisquils nont pas dassurance à cet effet. Ils risquent, par leur apparence, deffrayer les fournisseurs de soins qui, en retour, ne les traiteront pas toujours adéquatement; comme ils sont sans adresse ni téléphone, ils ne peuvent pas prendre rendez-vous et ils peuvent difficilement obtenir des soins coordonnés puisque leurs dossiers médicaux sont généralement éparpillés un peu partout. Les problèmes continuent même après un traitement ou une hospitalisation puisque les itinérants nont pas dendroit où récupérer et ne peuvent compter sur quelquun pour prendre soin deux. Par conséquent, ce sont principalement les services durgence au coeur des grands centres urbains et les institutions créées pour répondre aux besoins de logement et de services sociaux des sans-abri qui dispensent des soins de santé à cette catégorie de personnes. Les problèmes de santé aigus de ce groupe et la nécessité daccroître les services préventifs ont donné lieu à des études innovatrices et à déventuelles solutions. Plusieurs provinces sont en train détudier des suggestions visant à pallier à labsence dune carte dassurance-maladie (dont sont dépourvus quelque 30 à 50 p. 100 des personnes qui vivent dans des maisons de refuge en Ontario)(4). Parmi ces suggestions, notons les suivantes : appliquer des règles moins strictes aux sans-abri qui demandent une carte, par exemple en autorisant les photocopies au lieu dexiger les originaux des documents didentification et facturer aux centres dhébergement et de dépannage les services des professionnels de la santé comme les infirmières praticiennes et les médecins, qui ont besoin dun numéro de carte valide pour se faire payer par le gouvernement provincial. Il serait également possible de renoncer dans ces cas au système de rémunération à lacte, dans le cadre duquel les malades doivent présenter leur carte dassurance-maladie aux fournisseurs de soins, et de permettre que ces services soient dispensés par un personnel salarié travaillant dans des centres de santé communautaires désignés. Selon une étude menée à Toronto en 1998, les hommes dans les refuges durgence sont plus susceptibles de faire remplir leurs ordonnances si le refuge leur offre automatiquement une assurance-médicaments(5). Létude a porté sur des échantillons aléatoires de 80 hommes dans un refuge relevant dun organisme gouvernemental où les médicaments sont automatiquement couverts par le régime dassurance-médicaments provincial et sur 76 résidents dun refuge privé sans but lucratif qui noffre pas dassurance-médicaments. Sur 100 hommes ayant reçu des ordonnances, 6 p. 100 seulement de ceux qui étaient couverts ne les ont pas fait remplir, comparativement à 20 p. 100 de ceux qui navaient aucune protection. Le coût élevé des médicaments ou labsence dune assurance-médicaments provinciale ont été les principales raisons invoquées par ceux qui nont pas fait remplir leurs ordonnances. Conscient que les professionnels de la santé doivent se montrer plus accueillants et donner un meilleur soutien, lhôpital Wellesley de Toronto a trouvé une façon de fournir des soins plus humains et de diminuer les visites à répétition à lurgence. Une étude sur échantillon aléatoire et contrôlé a révélé que les sans-abri qui ont la possibilité de parler de leur état de santé à un bénévole reviennent moins souvent que ceux qui reçoivent les soins habituels dispensés par le personnel du service durgence(6). De plus en plus, les interventions affirmatives pour améliorer la santé des itinérants comprennent les patrouilles de rues, les fourgonnettes de santé mobiles et les programmes dextension qui prévoient un guichet unique et intégré offrant des services sociaux et de santé. La santé de groupes particuliers de sans-abri De multiples variables comme lâge, le sexe, lethnie, la situation socio-économique et lemplacement géographique influent sur la santé des sans-abri, comme sur celle de lensemble de la population. Les jeunes qui sont maltraités sont à haut risque de devenir itinérants. En 1994, une étude des jeunes sans-abri à Calgary a montré que plus de la moitié étaient passés par le système daide à lenfance, après avoir vécu de la violence à la maison et des problèmes à lécole(7). Selon un sondage effectué en 1992 auprès des jeunes de la rue à Ottawa, 92 p. 100 dentre eux avaient tenté de se suicider(8). À partir du moment où ils se retrouvent dans la rue ou sans foyer, les jeunes sont exposés à tout un éventail de problèmes de santé physiques, psychologiques et émotionnels(9), liés à plusieurs facteurs : des conditions de vie précaires et peu hygiéniques, une mauvaise alimentation, la violence, la consommation dalcool et de drogues, les comportements sexuels à risque, la faible estime de soi, le rejet social constant et la marginalisation économique. Il convient de poursuivre les travaux afin de connaître les divers styles de vie de ces jeunes et les besoins connexes. Par exemple, une étude effectuée en 1996 à Ottawa a révélé que les jeunes de la rue utilisent très peu les soupes populaires, les refuges ou les centres de traitement de toxicomanie(10). Les interventions doivent donc viser lensemble de la situation de chaque jeune et éviter les solutions de type universel ou qui visent uniquement un problème de santé immédiat(11). De plus, il faut compter sur une coordination interagences et sur la coopération des services sociaux et de la santé afin de concevoir et doffrir des solutions tout en souplesse pour lalimentation, le logement et les services de counselling, ainsi que la formation aux aptitudes à la vie quotidienne, léducation et les traitements. Selon les porte-parole dAdsum House, un refuge durgence pour les femmes et les enfants à Halifax, le profil des femmes sans foyer est très varié : adolescentes enceintes et femmes âgées, femmes ayant des démêlés avec la justice ou victimes de délogement, dincendie ou dinondation, femmes atteintes de maladies mentales ou de toxicomanie(12). Les mères célibataires et les femmes battues comptent parmi les plus susceptibles de se retrouver sans logis. Souffrant souvent de dépression à cause dune vulnérabilité extrême, de difficultés financières et dun isolement social, ces femmes font face aux mêmes dangers physiques que les itinérantes, liés à la mauvaise nutrition, à une protection insuffisante contre la conception ou les maladies transmises sexuellement, à lexposition aux maladies infectieuses et à la violence physique(13). Comme le signale lAssociation canadienne de santé publique, la santé des enfants de ces femmes subit le contrecoup dun faible revenu et de linconstance du logement : « Des abris pour assistés sociaux sont disponibles [...] mais les études sur les enfants qui logent dans ce genre dinstallations indiquent une augmentation des maladies aiguës et chroniques et des retards de développement »(14). Il y a peu de documentation sur lefficacité des interventions visant les divers sous-groupes de femmes sans foyer, sans doute parce que celles-ci sont encore en minorité dans la population des sans-logis. Cependant, toutes semblent avoir besoin par-dessus tout de logement abordable, accessible et sûr, conjugué à des programmes de soutien sociaux et à des services de santé appropriés qui pourraient comprendre du counselling sur lalimentation, lactivité sexuelle et la toxicomanie ainsi que des programmes sur la grossesse et les compétences parentales. C. Les personnes souffrant de maladies mentales Depuis la fin des années 60, les services pour les personnes atteintes de maladies mentales sont de plus en plus dispensées dans un cadre communautaire plutôt que par des institutions ou des hôpitaux. Au Canada, les hôpitaux psychiatriques ont perdu des ressources au profit des unités psychiatriques dans les hôpitaux généraux. Entre 1960 et 1976, le nombre de lits dans les hôpitaux psychiatriques du Canada a chuté, passant de 47 633 à 15 011, alors quil a augmenté dans les unités psychiatriques des hôpitaux généraux, passant de 844 à 5 836(15). Plusieurs facteurs ont contribué à cette tendance : lutilisation accrue de médicaments psychotropes, les critiques de plus en plus nombreuses à légard des hôpitaux psychiatriques, le mouvement de la psychiatrie communautaire aux États-Unis et lexclusion des hôpitaux psychiatriques provinciaux du régime fédéral-provincial dassurance-hospitalisation instauré en 1958(16). Certains ont dénoncé la grave fragmentation dans la prestation des services de santé mentale, laquelle a eu des retombées néfastes sur les personnes atteintes de maladies mentales graves et chroniques qui vivent dans la collectivité. On a estimé en 1994 quentre 20 et 30 p. 100 des itinérants au Canada souffrent dune maladie mentale et ont besoin de traitement(17). Les personnes qui sont sans foyer ou qui ont rejeté les services sociaux et de santé mentale traditionnels ont besoin de services de prévention ainsi que dintervention en cas de crise. Comme les professionnels de la santé mentale travaillent normalement dans des centres communautaires, des hôpitaux ou des cabinets privés, il peut être difficile de les mobiliser et de coordonner leurs services pour les sans-abri. Des programmes actifs dextension des services peuvent aider ces personnes quand elles en ont besoin, quel que soit lendroit ou le moment, afin datténuer les périodes de dysfonctionnement et déviter des hospitalisations coûteuses ou même des incarcérations. Les limites de compétences fédérales et provinciales constituent un important obstacle à la prestation de services de santé et autres auprès des divers groupes dAutochtones(18). Les Autochtones sans foyer peuvent être des Indiens (inscrits ou non), des Inuit ou des Métis; ils peuvent vivre dans des régions rurales éloignées ou dans des grands centres urbains. Sil est vrai que la moitié de tous les Autochtones sont des Indiens inscrits ou de plein droit admissibles à des prestations fédérales pour les soins de santé et le logement, il reste que la responsabilité à légard des Autochtones qui vivent en-dehors des réserves incombe dans une large mesure aux gouvernements provinciaux. Les Indiens inscrits ont droit aux services de santé fédéraux non assurés où quils vivent, mais laccès est difficile pour ceux qui nont pas de domicile fixe. Les Autochtones qui vivent dans les réserves habitent parfois dans des maisons surpeuplées et délabrées; dans les villes canadiennes, ils se retrouvent parfois dans le même genre de logement, voire sans domicile. Comme la souligné la Commission royale sur les peuples autochtones, les mauvaises conditions de logement contribuent, chez les Autochtones, à des taux beaucoup plus élevés de tuberculose, de pneumonie et dautres maladies des voies respiratoires supérieures et inférieures, daffections gastro-intestinales, de maladies de la peau, de cancers attribuables à la fumée secondaire et à des décès lors dincendies(19). En plus dêtre confrontés au racisme, les Autochtones itinérants sont parfois incapables de parler de leurs problèmes de santé avec les professionnels de la santé en raison dobstacles linguistiques; ils nont pas toujours accès à des professionnels autochtones de la santé ou à des interprètes médicaux; de plus, les programmes de santé disponibles ne leur conviennent pas toujours sur le plan culturel(20). Les questions touchant la santé mentale chez cette population, comme le suicide, la toxicomanie et la violence familiale, sont des préoccupations constantes. Il est essentiel que les Autochtones aient accès à des logements collectifs sûrs et libres dalcool et de drogues et quils disposent de programmes et de services facilement accessibles et adaptés à leur culture. Le rôle du gouvernement fédéral à légard de la santé des sans-abri À la fin de lautomne 1998, le premier ministre de lOntario et le maire de Toronto ont déclaré litinérance une question dimportance nationale et exhorté le gouvernement fédéral à les aider à sattaquer au problème(21). On a souligné dans un article que le gouvernement fédéral avait déjà versé 300 000 $ pour financer un groupe de travail sur litinérance et 50 000 $ pour un sommet sur la question(22). Il nest pas clair quel rôle doit jouer le gouvernement fédéral à légard de la santé des sans-abri du Canada. La Constitution nétablit pas une répartition précise des pouvoirs touchant, dune part, les questions de santé et, dautre part, les soins de santé. Les gouvernements provinciaux jouissent de vastes pouvoirs en matière de réglementation des questions locales de santé, notamment la prestation de services de soins de santé; ils sont habilités, entre autres, à adopter des lois régissant létablissement, lentretien et ladministration des hôpitaux, asiles et institutions de charité. Les pouvoirs du gouvernement fédéral en matière de santé sont plus généraux. Ils visent le droit pénal, les dépenses, et la paix, lordre et le bon gouvernement. De plus, le gouvernement fédéral est investi de pouvoirs précis concernant des groupes comme les Premières nations dans les réserves, les anciens combattants, les militaires, la GRC et les personnes dans les institutions et les services correctionnels fédéraux. Selon une interprétation large, le gouvernement fédéral estime quil lui revient de protéger la santé des Canadiens et de laméliorer par la promotion de stratégies conçues à cette fin, en plus dappuyer le système de soins de santé quand cest nécessaire. À légard des sans-abri, le gouvernement fédéral peut prendre diverses mesures pour cerner leurs besoins de santé et y répondre. Il peut :
Comme nous lavons souligné précédemment, les grands centres urbains du pays ont commencé à élaborer un large éventail dinterventions réunissant divers secteur de politique au moyen dune approche multidisciplinaire. On pourrait entreprendre des mesures semblables à ces projets intersectoriels au niveau fédéral en vue de la santé des itinérants. Toute intervention devra toutefois parvenir à réunir les divers secteurs : revenu et statut social, éducation, emploi et conditions de travail et environnement physique. Il faudra mettre à contribution non seulement des professionnels de la santé mais aussi des économistes, des éducateurs, des environnementalistes et des spécialistes de lemploi et des services sociaux, ainsi que famille, amis et membres de la collectivité. Le but sera délaborer un cadre exhaustif et intégré au sein duquel le gouvernement fédéral pourra élaborer des stratégies pour atténuer le problème de litinérance. Ainsi, sil est vrai quil faut des mesures coordonnées fondées sur la coopération des multiples compétences, il y a aussi beaucoup à faire chez les ministères fédéraux soccupant de la santé, de lemploi et du logement. Pour réagir aux besoins de logement et de santé de groupes comme les Premières nations et les anciens combattants qui sont de la compétence fédérale, il faudra dabord recueillir avec soin des données décrivant qui ils sont, où ils habitent et quels sont leurs problèmes de santé. Des critiques ont souligné que les cinq principes de la Loi canadienne de la santé ne veulent pas dire grand-chose pour les itinérants qui ne répondent même pas aux critères provinciaux établis afin dobtenir une carte dassurance-maladie et laccès aux services. Constatant que le gouvernement fédéral a délaissé au cours des dernières années les stratégies visant des sous-groupes de la population canadienne, les défenseurs des itinérants sont davis que les nouvelles initiatives de santé, comme lassurance-médicaments et les soins à domicile, doivent tenir compte de ce groupe. En plus, des études ciblées financées par les principaux conseils de recherche fédéraux pourraient être dun précieux secours et contribuer à une meilleure évaluation de ce que le gouvernement fédéral fait (ou ne fait pas) pour protéger la santé des sans-abri au Canada. (1) Association canadienne de santé publique, « Homelessness and Health : Position Paper », Ottawa, 1997, affiché sur le site Web www.cpha.ca, octobre 1998. (2) Marc Lalonde, ministre de la Santé nationale et du Bien-être social, Nouvelle perspective de la santé des Canadiens : un document de travail, Ottawa, avril 1974. Cette nouvelle orientation a aussi été exprimée dans des documents comme celui de Jake Epp, ministre de la Santé nationale et du Bien-être social, La Santé pour tous : plan densemble pour la promotion de la santé, Ottawa, 1986, et du Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population, Stratégies damélioration pour la santé de la population : investir dans la santé des Canadiens, rapport de la réunion des ministres de la Santé, Ottawa, septembre 1994. (3) Association canadienne de santé publique, « 1997 Position Paper on Homelessness and Health » , affiché sur le site Web www.cpha.ca, octobre 1998. (4) Margaret Philip, « Homeless without Health Cards Likely to Go without Care », Globe and Mail (Toronto), 2 mars 1998, A8. (5) Gillian Wansborough, « Homeless Mens Drug Compliance Varies », The Medical Post, 13 octobre 1998, p.23. (6) D.A. Redelmeier, J.P. Molin, R.J. Tibshirani, « A Randomised Trial of Compassionate Care for the Homeless in an Emergency Department », Lancet, 345, 6 mai 1995, p. 1131-1134. (7) Allison Bray, « Net Failing Street Kids, Expert Says », Winnipeg Free Press, 21 octobre 1995, A7. (8) Association canadienne de santé publique, « 1997 Position Paper on Homelessness and Health », affiché sur le site Web www.cpha.ca, octobre 1998. (9) Tullio Caputo et Katherine Kelly, « Améliorer la santé des jeunes de la rue », Les déterminants de la santé Les enfants et les adolescents, volume 1, études commandées par le Forum national sur la santé, Éditions MultiMondes, Sainte-Foy (Québec), 1998, p. 419-463. (10) Ontario Medical Association, « Exploring the Health Impact of Homelessness », affiché sur le site Web www.oma.org, décembre 1998. (11) Jim Anderson, A Study of « Out-Of-The-Mainstream » Youth in Halifax: Nova Scotia Technical Report, Ottawa, Approvisionnements et Services Canada, janvier 1993. (12) Adsum House (refuge durgence pour les femmes et les enfants sans foyer), « Profile of Homeless Women », affiché sur le site Web www.navnet.net/~mic/adsum, janvier 1999. (13) Sylvia Nocav, Joyce Brown, Carmen Bourbonnais, Elles ont besoin de toits : analyse documentaire sur les femmes sans-abri, Ottawa, SCHL, p. 36-43. (14) Association canadienne de santé publique, « 1997 Position Paper ». (15) Unité de recherche sur les systèmes de santé, Institut psychiatrique Clarke, Examen des meilleures pratiques de la réforme des soins de la santé mentale : document de discussion, produit par le Réseau de consultation sur la santé mentale fédéral, provincial et territorial, Ottawa, Santé Canada, 1997, p. 1. (16) Santé Canada, Les personnes atteintes de maladies mentales et le système de justice pénale : Programmes communautaires innovateurs, 1995, rapport préparé par Carol Milstone, Ottawa, Approvisionnements et Services Canada, 1995, p. 9. (17) Ibid., p. 15. (18) Chambre des communes, Comité permanent de la santé, Vers le mieux-être holistique : les peuples autochtones, Ottawa, juillet 1995. (19) Commission royale sur les peuples autochtones, Vers un ressourcement Rapport, volume 3, Groupe Communication Canada, Ottawa, 1996, chapitre 3 Santé et guérison, et chapitre 4 Le logement. (20) Ville de Calgary, « Community Action Plan: Aboriginal Services », affiché sur le site Web www.gov.calgary.ab.ca, décembre 1998. (21) Divers articles dans le Toronto Star et le Globe and Mail (Toronto), dans la première semaine de novembre 1998. (22) William Walker, « Lastman Begs for Homeless », Toronto Star, 5 novembre 1998. |